Résumé de la 11e partie n Mounia, à sa grande surprise, découvre que le médecin traitant de sa mère n'est autre que le jeune homme qui s'était montré généreux avec elle dans un aéroport français. La mère répond : — Pourtant docteur, je ne travaille pas beaucoup. Tout le travail de la maison est accompli par mes filles ! J'en ai trois... et Mounia et l'aînée. — Hum... vous avez des filles formidables, Madame... Puis se tournant vers Mounia, il lui demande : — Vous avez acheté tous les médicaments que j'ai prescrits à votre mère ? — Oui... — C'est parfait... — Votre mère est un peu fatiguée. Je ne pense pas que cela soit dû à son diabète. Mais pour en avoir le cœur net. Elle doit faire un autre petit bilan. — D'accord, docteur. — Et vous me ramenez les résultats le plus tôt possible. — Sans faute ! — Il est inutile que votre mère revienne... sauf si elle ne se sent pas bien, bien sûr. Le lendemain matin, Mounia et sa mère se rendent à un cabinet d'analyses médicales. La jeune fille aurait voulu que les résultats soient connus dans les minutes qui suivraient le prélèvement pour pouvoir retrouver le blond aux yeux bleus qui commençait à hanter son esprit. Son esprit qui lui rappelle soudain les propos inquiétants que lui a tenus à son sujet Nadjet, sa collègue de travail. Ah ! Elle sera surprise quand elle lui apprendrai que le jeune blond n'est pas du tout un gangster ! Après les prélèvements, Mounia se rend à son travail. Dès qu'elle s'installe derrière son bureau, elle demande à sa collègue s'il ne s'est rien passé de particulier pendant son absence et celle-ci la rassure. — Il n'y a rien eu de particulier... sauf que pour toi, il y a un prolongement de ton congé... — Un prolongement de mon congé ? Tu veux dire qu'on m'a infligé une mise à pied pour un retard d'une heure ? Mais je t'ai téléphoné Nadjet pour avertir l'administration. D'ailleurs, j'ai sur moi le dossier médical de ma mère ! — Calme-toi, calme-toi, Mounia ! Personne ne veut te sanctionner... C'est moi qui ai été maladroite en parlant de prolongement de ton congé... En fait, c'est le directeur général qui est absent pour une semaine à cause d'un séminaire. Ce qui signifie que pendant toute son absence, toi et moi nous nous la coulerons douce. Passons aux choses sérieuses. Tu n'as pas de nouvelles de ton blond aux yeux bleus ? A suivre