Le mariage par la «fatiha», sans aucune officialisation auprès des instances de l'état civil, est devenu, depuis quelques années, une pratique à laquelle recourent certains hommes, pour ne pas dire beaucoup d'hommes mal intentionnés, malgré son interdiction par le code de la famille. Pour sceller leur union, certains couples se contentent, aujourd'hui, d'une lecture de la «fatiha» en présence de deux témoins sans passer par la voie légale en l'occurrence un acte de mariage établi par un officier de l'état civil. Pourtant, la loi est claire. Un imam ne peut, en aucun cas, prononcer la «fatiha» si l'une des deux parties n'apporte pas la preuve matérielle que cette union est transcrite sur les registres de la municipalité. Ce phénomène prend des proportions alarmantes au vu des conséquences engendrées par cette pratique souvent malheureuses, voire dramatiques. R. K.