Délai - Les nouveaux souscripteurs au programme de logements de type location-vente de l'AADL devraient faire preuve de patience en attendant la prise en compte de leurs demandes. «L'opération de traitement des dossiers est toujours en cours, mais elle est loin d'être achevée», a déclaré à l'APS le directeur de l'agence, Elias Benidir, excluant la possibilité de répondre aux nouveaux souscripteurs la semaine prochaine précisant que la date de l'affichage des réponses sur le site web de l'agence n'est pas encore fixée. M. Benidir a déclaré qu'il était «impossible» de donner une réponse immédiate, ajoutant qu'aucune date n'avait été arrêtée pour l'envoi des convocations aux souscripteurs. Le directeur de l'AADL explique le retard des réponses par le nombre important des souscriptions qui dépasse les 700 000 après suppression des doublons. Il a également lié la fin du traitement des nouveaux dossiers à l'annonce des listes des bénéficiaires des logements sociaux dans le cadre de l'opération de relogement prévue avant la fin de l'année de façon à ce que les bénéficiaires d'un logement social ne puissent pas bénéficier du programme AADL. Pourtant, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville avait promis récemment que les réponses seraient données aux nouveaux souscripteurs ayant formulé leurs demandes dans un délai n'excédant pas un mois, à compter du 16 septembre dernier, date du lancement de l'opération de souscription en ligne. «Les souscripteurs au nouveau programme de logements Location-vente (AADL) vont recevoir des convocations après la fête de l'Aïd», avait assuré Abdelamdjid Tebboune, qui s'était exprimé dans une interview accordée au quotidien arabophone El Khabar. Il avait précisé que le retard enregistré dans l'envoi des réponses aux citoyens est dû essentiellement au fait que «les services de son département sont toujours en train de trier les dossiers et demandes de logements». Entre les deux «déclarations» la contradiction s'impose et ce n'est pas du tout une première d'autant que les souscripteurs de l'AADL sont des habitués «des dribbles de l'administration». Bénéficier d'un logement dans notre pays quelle que soit «la formule» constitue un véritable parcours du combattant. Les exemples ne manquent nullement. Les déboires des souscripteurs AADL n'en finissent pas. Combien de fois ceux de 2001-2002 sont-ils sortis dans la rue afin d'exprimer «leur ras-le-bol devant un retard qui dure depuis une dizaine d'année» ? Le 30 septembre dernier, une centaine de personnes avait manifesté devant le siège de l'AADL. Ces dernières, ayant déposé leurs dossiers AADL au début des années 2000, ont protesté contre une décision du ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme leur exigeant de refaire leurs dossiers et de les déposer à nouveau comme postulants au logement public promotionnel (LPP).