«Autant mourir que de laisser faire du mal à l'Algérie !», dira l'humoriste Guy Bedos de son pays natal où il a passé 16 ans de sa vie entre Alger, Constantine, Souk Ahras et Annaba. Emu jusqu'aux larmes, il a réaffirmé son amour, resté intact, à l'Algérie et au peuple algérien. L'artiste a présenté hier, à Alger, Rideau !, son ultime spectacle dans lequel il s'est offert, une fois de plus, une tribune pour évoquer dans le rire et la dérision la situation dans le monde et livrer dans l'émotion son sentiment d'être à nouveau en Algérie. Dans un texte subtil et percutant qui a duré près d'une heure et demie, l'humoriste a déployé son savoir-faire et son professionnalisme et pourfendu les femmes, les hommes, les Arabes, les Noirs, les Français et la nature au plaisir d'un public qui s'est délecté et savouré chaque moment du spectacle. Se disant «émerveillé et troublé», Guy Bedos a fait part de son bonheur d'être en Algérie, face à un public «magnifique» avec lequel il a eu quelques échanges sympathiques en plein spectacle. Né en 1934 à Alger, Guy Bedos humoriste, comédien, auteur et metteur en scène, compte dans sa carrière fulgurante une trentaine de films, une vingtaine de pièces de théâtre, une quinzaine d'ouvrages, une dizaine de téléfilms et quelques courts métrages et documentaires.