Résumé de la 8e partie - Moussa est surpris par une tempête en pleine nuit. Il entre dans une cabane de berger pour s'abriter et il se retrouve nez à nez avec une jeune femme qui se dit être une «djenniya» Moussa est terrifié. Donner de l'affection à une femme ! C'est là un projet qui ne l'a jamais effleuré ! Il est encore jeune ! Comment lui dire qu'elle demande quelque chose qu'il ne maitrîse pas ? Elle s'approche et il recule. — N'aie pas peur...Je ne te ferai aucun mal. Juste après avoir découvert le mystère de la joie de vos femelles, je disparaîtrai. Mais si jamais tu t'enfuis, ma colère sera terrible. Je te poursuivrai et où que tu ailles je te retrouverai et je te punirai. Alors laisse-toi faire. Moussa hésite. Ce qu'il lui arrive n'est jamais arrivé à quelqu'un d'autre. Il se laisse faire. Et bien qu'il soit plus qu'ignorant en la matière, il sait se montrer à la hauteur de la prouesse qui lui a été réclamée. A un moment donné la jeune femme le repousse. — Bon, ça suffit, il est temps que je m'en aille. Elle ouvre la porte de la cabane. Elle ramène sur sa tête une espèce de capuchon et se retourne une dernière fois vers le jeune colporteur et lui dit : — Oublie-moi. Si tu penses à moi, je risque de revenir et cela peut tourner mal aussi bien pour toi que pour moi. Elle s'éloigne de la cabane et aussitôt, Moussa entend un hennissement et un galop qui s'éloigne. — La djenniya avait donc un cheval qui l'attendait. C'était sûrement un cheval des gens de l'au-delà. Puis, il retourne dans la cabane et à l'aide de sa torche électrique s'assure que ses deux mulets n'avaient rien et que sa marchandise était intacte. Après quoi, il s'allonge pour se remettre de tous les efforts fournis. Le sommeil le gagne rapidement. Quand il se réveille, la tempête n'est plus qu'un souvenir. La journée s'annonce ensoleillée. (A suivre...)