Résumé de la 7e partie - Moussa trouve un des refuges de berger dont son vieux père lui a parlé. Mais il y a déjà quelqu'un à l'intérieur. Le village le plus près est à deux heures de marche d'ici, répond la jeune femme. — Oh ! Mon Dieu ! s'exclame Moussa. Et que fais-tu si loin de ton village ? Les tiens doivent être à ta recherche. — Je n'ai pas de village, lâche sèchement la jeune femme. Et personne ne cherche après moi. — Tu n'as pas de village ? Que veux-tu dire par là ? — Tu n'as pas compris ? — Euh...Non... — C'est bizarre parce que d'habitude les marchands ambulants sont des gens intelligents. Ils comprennent vite les choses. — Mais qui es -tu ? — Tu n'as toujours pas compris ? Je ne fais pas partie des fils et des filles d'Adam. — Tu veux dire que tu es une Djenniya ? — Voilà ! Tu as fini par comprendre, s'extasie la jeune femme. — Mais tu es très belle pour une Djenniya ! On m'a toujours dit que les djenniyate étaient laides. — Vous, les fils et filles d'Adam, vous dites souvent n'importe quoi. Vous dites aussi que nous sommes cruelles et que nous passons notre temps à faire du mal à vos semblables. Tout cela est faux. Nous vivons dans notre monde et vous vivez dans le vôtre. Nos avons nos petits soucis et vous avez les vôtres. Je ne vois pas quelle est celle d'entre nous qui aurait assez d'oisiveté pour chercher à vous embêter. De temps en temps, l'une d'entre nous vient dans votre monde pour essayer de goûter un peu à vos plaisirs. Et parmi les plaisirs que vous avez ici ce sont ceux que vos mâles et vos femelles se donnent qui nous donnent des envies. Et c'est la raison pour laquelle moi je suis ici. Je t'ai vu arriver et j'étais certaine que tu t'arrêterais dans cette cabane. Alors je m'y suis installée et je t'ai attendu. Et maintenant que tu es venu j'aimerai que tu me donnes ce que les mâles de ton monde donnent aux femelles pour qu'elles soient heureuses. (A suivre...)