Annonce - Les conditions de délivrance du permis de conduire ne seront plus les mêmes dorénavant. Elles feront l'objet d'une révision dans le but de contribuer à faire baisser les accidents de la route. Les modalités d'octroi du permis de conduire connaissent actuellement «une grande anarchie et des problèmes à tous les niveaux», a affirmé hier, le ministre des Transports lors d'une visite d'inspection dans plusieurs entreprises relevant du secteur des transports de la capitale. Amar Ghoul a précisé, à ce propos, que cet atelier devra dégager des recommandations qui permettront de prendre les mesures indispensables, insistant sur la nécessité d'observer davantage de «fermeté» et de «rigueur» lors de la délivrance du permis de conduire en vue de contribuer à faire baisser les accidents de la route où le facteur humain reste responsable de 95% des cas. Le choix des inspecteurs chargés de l'examination pour le permis de conduire doit être «minutieux», a-t-il souligné, estimant important de trouver un mécanisme pour interdire toute complicité entre le candidat, l'auto-école et l'inspecteur examinateur. En outre, le ministre des Transports a estimé important de créer des sections du Centre national du permis de conduire, créé en 2012, à travers l'ensemble des wilayas du pays pour garantir une meilleure supervision de l'opération, à commencer par la formation. Il est à noter que des assises nationales des transports se tiendront mardi prochain à Alger et seront consacrées à l'analyse du bilan des activités du secteur. Cette rencontre de deux jours «vise à établir un diagnostic complet des étapes parcourues mais aussi et surtout des insuffisances, voire des lacunes, qui caractérisent, à l'heure actuelle, un secteur essentiel dans la stratégie du développement national comme dans la vie du citoyen», a-t-on souligné dans un communiqué du ministère des Transports repris par l'APS. Ces assises regrouperont des experts, cadres et société civile ayant pour rôle de cerner avec force les mesures les plus urgentes et les actions à moyen terme en vue de conférer à chaque mode un fonctionnement conforme aux normes et standards en vigueur. Il s'agit encore de procéder à une réflexion pondérée et volontariste, quant aux solutions à engager pour dynamiser le secteur pour les grands projets en cours et un secteur de services à la hauteur des ambitions de l'Etat et des attentes du citoyen, précise le ministère. Elles sont ouvertes à toutes les compétences internes et externes, avec pour but le recensement de tous les aspects négatifs affectant l'activité.