Evénement - La salle Ibn Zeydoun (Riad-el-Feth) accueillera la 8e édition du Festival international de musique andalouse et des musiques anciennes. Cette manifestation, qui a pour objectif majeur, selon les organisateurs, de promouvoir et de sauvegarder la musique traditionnelle savante algérienne dite «andalouse» aussi bien sur la scène nationale qu'internationale, est prévue pour demain 20 décembre et s'étalera sur une dizaine de jours – elle se poursuivra jusqu'au 29 du mois en cours. Ainsi, le festival de musique andalouse et des musiques anciennes d'Alger, placé cette année sous le thème de l'authenticité et de la continuité, revient, une fois encore, pour une nouvelle édition. Plusieurs troupes étrangères prendront part à cet événement, à savoir l'Orchestre Mohamed Temsamni (Maroc), l'Ensemble de Sousse (Tunisie), l'Ensemble El-Kindy (Syrie), Bassim Rizk (Liban), la Compagnie Outre mesure et l'Institut de musique Toulouse (France), Balanaviko (Grèce), Ahmedt Kadri Rizeli Ensemble (Turquie), Grifolklor (Mexique), Eduardo Paniagua (Espagne), l'Ensemble Manuel Morais (Portugal), l'Ensemble Tarab (Iran), Sabri Brothers (Pakistan) et, pour la première fois, l'Allemagne avec la troupe Frimuth. Aux côtés de toutes ces formations étrangères s'ajouteront des troupes algériennes représentant les trois grandes écoles, à savoir le malouf, la sanaa ou encore le gharnati, à l'exemple de «El Amraouiya» de Tizi Ouzou, «El Inchirah» de Constantine, et l'Association des beaux-arts d'Alger. A cela s'ajoute le passage sur scène d'interprètes à la renommée nationale, à l'exemple de Dalila Mekadir, Abbas Righi, Leila Borsali et Mohamed Rouane. En plus de cette diverse participation, la troupe «El Ferda», qui représente un ancien genre musical de la région de Kenadsa, animera, samedi prochain, et ce, au bonheur de son public, une soirée qui, comme cela se fait à chaque prestation, promet d'être inoubliable. Ainsi, de grands noms de la musique algérienne, andalouse et de musique du monde se produiront sur la scène d'Ibn Zeydoun durant les dix jours du festival qui se propose de faire connaître les musiques classiques et les instruments. Ainsi, le Festival se veut une vitrine la plus large de la musique andalouse ainsi que des musiques anciennes du monde entier, tout comme il se veut un moyen d'œuvrer au développement et à l'enrichissement de cet art millénaire à travers tous les moyens de diffusion et d'échange d'expériences entre artistes. En plus des soirées musicales, le programme du festival est étoffé : il prévoit des conférences thématiques qui aborderont différents volets de la musique et de la poésie andalouses. - Le festival rendra un hommage à Mohamed et Abderrezak Fakhardji qui ont œuvré en faveur de la promotion de la musique andalouse. Par ailleurs, l'interprète du malouf constantinois, Mohamed Bouali, et le fondateur de l'association Gharnatia de Tlemcen seront également à l'honneur. S'exprimant sur le confortement du festival, Aïssa Rahmaoui déclare : «Au fil des éditions, le festival a acquis ses lettres de noblesse et est devenu un des événements artistiques majeurs du monde contemporain.» Pour rappel, le festival a été créé en 2006. «Depuis, il gagne chaque année en qualité et en audience, enrichi et élargi par les expériences louables des éditions précédentes grâce aux efforts méritoires déployés par les comités d'organisation», souligne-t-il. il faut dire que le festival réunit, chaque année, un aréopage d'artistes de grande renommée internationale venus d'horizons divers, même des pays qu'on ne soupçonnait pas.