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Cinéma
«Two men in town» à la 64e Berlinale
Publié dans Info Soir le 08 - 02 - 2014

Projection ■ La fiction Two men in town (Deux hommes dans la ville), a été présentée hier à Berlin (Allemagne) pour la première fois à la presse internationale.
Concourant dans la compétition officielle de la 64e Berlinale (Festival international du film de Berlin), sous la bannière algérienne, Two men in town, un drame sur le thème de la rédemption, du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb, est un remake d'un film éponyme réalisé par l'Italien José Giovanni en 1973 et qui comptait dans son casting l'acteur français Alain Delon.
D'une durée de 117 mn, ce film relate le quotidien de William Garnett, mis en liberté conditionnelle après avoir écopé de 18 ans de prison pour meurtre, dans une petite ville frontalière américaine, destination première d'immigrés clandestins.
Converti à l'islam en prison, Garnett se bat pour reconstruire sa vie sur de nouvelles bases et réfréner ses pulsions violentes. Un combat contre lui-même, mais, qui pourrait aussi le reconduire en prison à tout moment, ce qui le transforme en bon citoyen qui se tue à la tâche.
Outre la religion qu'il vient de découvrir, Garnett redécouvre peu à peu la vie, le travail, la liberté, puis l'amour, en rencontrant Teresa, jouée par Dolores Héredia. Tous ces rudiments de la vie quotidienne ont une valeur inestimable à ses yeux, mais le Sheriff de la ville, incarné par Harvey Keitel, ne lui pardonne toujours pas son crime, estimant que 18 ans de réclusion ne suffisaient pas.
Harcelé par le Sheriff et par de vieilles connaissances qui lui proposent du travail dans le monde du trafic de drogue, Garnett souffre du regard islamophobe et raciste que porte sur lui une partie de son entourage et ne trouve refuge que dans sa foi et chez sa compagne.
Cette situation va perdurer, en plus du harcèlement du sheriff, jusqu'au jour où les trafiquants s'en prennent à Teresa, faisant sortir son compagnon de sa bulle de prise sur soi et de non-violence.
Paraissant trop soigné depuis le début du film, William Garnett laisse tomber le costume, la cravate, les lunettes et sa religion pour guetter l'agresseur de sa femme dans le désert puis le tuer de la même façon que 18 ans auparavant.
D'un point de vue technique, le film reste bien loin des grandes productions américaines, malgré son casting de choix. Le remake et l'adaptation restent aussi discutables du point de vue des journalistes présents à la projection, vu que le message conçu par Rachid Bouchareb, qui souhaitait montrer "les réalités de la société américaine avec, en trame de fond, une histoire de rédemption basée sur l'islam", a nécessité des éclaircissements.
En marge de la projection, Rachid Bouchareb a expliqué que son adaptation, élaborée avec Yasmina Khadra et l'aide de Forest Whitaker, avait pour but de montrer à l'écran une perception de la société américaine avec une histoire qui reflète les valeurs et la personnalité du réalisateur.
Ce film, qui sera projeté en avant-première mondiale dans le cadre de la compétition officielle au jury de la Berlinale, hier soir, au "Berlinale Palast", a été coproduit, entre autres, par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc).
Après London river, présenté en 2009 à cette même compétition, et qui avait valu l'Ours d'argent à l'acteur burkinabé Sotigui Kouyaté, Rachid Bouchareb repart à la chasse à l'Ours d'or, avec comme atout un casting de choix, aux côtés d'une vingtaine de cinéastes en lice à la 64e Berlinale qui se poursuivra jusqu'au 16 février.


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