Voyage La wilaya entend améliorer les prestations de transport en opérant un contrôle tous azimuts. L?amélioration des prestations de service offertes aux usagers des transports dans la wilaya de Constantine est l'une des priorités du secteur des transports urbains, notamment au chef-lieu où se concentrent les administrations publiques et les plus importantes structures éducatives et commerciales. L'organisation du réseau de transport urbain se fait en collaboration avec d'autres secteurs. une collaboration fortement appréciée si l'on sait que la ville du vieux rocher exploite 600 bus desservant 67 lignes différentes. Quatre stations principales, à savoir Boumezzou, Krikri, stade Benabdelmalek et Bab El-Kantara, ont été aménagées pour assurer la liaison entre les quartiers et groupements d'habitations de la ville. Selon le directeur des transports terrestres à la direction de tutelle, Adel Ammour, la plupart des lignes sont saturées en assurant un siège pour 100 personnes. Le parc automobile, assure-t-il, est en constante amélioration en respect de la politique suivie dans ce sens. La volonté de renouveler le parc roulant est grande chez les opérateurs privés, a indiqué le même responsable en ajoutant que l'ouverture récente à la nouvelle-ville Ali-Mendjeli, d'une section de l'agence nationale de soutien et de promotion de l'investissement devrait donner un coup d?accélérateur à l'investissement dans les transports. Autrefois centralisée à Alger, cette agence devrait aplanir de nombreuses difficultés pouvant survenir lors des procédures d'investissement. Depuis mars dernier, la direction des transports a, par ailleurs, entamé une opération de contrôle technique des bus actuellement en exploitation. Ainsi, 2 003 bus ont été, à ce jour, contrôlés, soit 50% du parc. Le contrôle se poursuit au niveau de trois agences principales où se déroule l'inspection des amortisseurs, du système de freinage et de la direction. Plusieurs anomalies sont apparues lors de ces contrôles qui ont dévoilé le manque de professionnalisme chez les opérateurs privés. Il faut savoir, souligne M. Ammour, que le secteur emploie 2 400 travailleurs dont 70% sont des jeunes.