Commissions ■ Pour qu'il y ait une répartition équitable des temps d'antenne à travers les médias ainsi que les salles destinées aux meetings, une commission indépendante de contrôle sera "incessamment instituée" C'est ce qu'a affirmé ce dimanche matin le vice-président de la Commission de supervision des élections présidentielles. Elle devrait être composée des représentants des candidats et des partis politiques. Laquelle commission indépendante de la commission nationale de supervision des élections composée des magistrats. S'agissant de la répartition du temps d'antenne sur les télévisions privées, Moussa Yakoub, qui intervenait sur le ondes de la Chaîne III de la Radio nationale a fait part "d'un vide juridique". Il devait y avoir, selon lui, un organisme chargé de la gestion de l'audiovisuel mais comme ce vide est un faiit, "la commission ne va pas le laisser à la liberté des candidats". "L'égalité des chances entre les candidats, a été consacrée par un décret. La campagne électorale est décisive et déterminante. C'est là que doit se jouer ce principe. Nous allons faire en sorte que ce principe soit respecté par tout le monde, que ce soit en Algérie où à l'étranger", a-t-il insisté. Dans le cas contraire, "la commission peut s'autosaisir et rendre publiques des instructions rappelant à l'ordre des candidats si jamais le principe d'égalité est transgressé par eux". Dans ce contexte, aux dires de Moussa Yakoub, un procureur général sera saisi. A son tour, il réquisitionnera la force publique interdisant (au candidat en infraction) le passage à l'antenne. La Commission, a fait savoir son vice-président, a aussi un regard sur le financement de la campagne. "Un plafond avait été arrêté par la loi et nous le ferons respecter", a-t-il rappelé. Ainsi, les candidats devront après la tenue des présidentielles, justifier le montant déboursé durant la campagne électorale auprès du Conseil constitutionnel", a-t-il ajouté révélant que l'origine de ce financement devrait être justifiée. D'autre part, s'il s'avère qu'un candidat use des moyens de l'Etat pour le financement de sa campagne la "Commission l'oblige à cesser cet état de fait". Elle en informe, selon Moussa Yakoub, le procureur général afin d'entreprendre les poursuites nécessaires. C'est une infraction qui sera signifiée à ce candidat. Installée le 21 janvier dernier par le Premier ministre, la Commission de supervision des élections présidentielles est "totalement indépendante et n'obéit à aucune influence quelle que soit sa nature ou son origine. Neutre, elle n'obéit qu'à la loi", a assuré Moussa Yakoub. Le scrutin "serait sans faille" car il est sous la supervision de la Commission nationale de supervision qui "est en charge de mettre en œuvre et de faire appliquer la loi électorale ainsi que tous les textes s'y rattachant par toutes les parties prenantes dans l'opération électorale toute entière que cela soit de la part de l'administration chargée de l'organisation du scrutin ou bien des électeurs, des candidats et des partis politiques", a-t-il affirmé par ailleurs. Administration : une crédibilité à préserver La neutralité et la crédibilité de l'administration en plus de la bonne organisation ,base de la réussite des élections présidentielles du 17 avril prochain, ont été des questions à l'ordre du jour de la réunion de Tipasa.Catégorique et ferme, le secrétaire général auprès du ministère de l'intérieur et des collectivités locales, Ahmed Adli, a instruit hier de Tipasa Les inspecteurs généraux des wilaya, les directeurs de l'administration locale (Dal) et les Drag et également les walis délégués et chefs de Daira venus de 15 wilaya du centre et de l'extrême Sud du pays, à la neutralité de l'administration et à préserver sa crédibilité. Il a ordonné la mise à la disposition de tous les moyens humains et matériels pour la réussite du prochain rendez-vous électoral du 17 avril prochain. Les chargés de la préparation et l'encadrement de l'opération électorale ont été instruits à veiller à la remise des cartes de vote dans les plus brefs délais et également les duplicata sur le champ (à la demande)« cette opération rentre dans le cadre de la sensibilisation du citoyen sur son droit électoral » . Les communes qui ont connu la création de pôles urbains devraient assurer les moyens de transport vers leurs centres de votes pour ceux qui n'ont pas changé d'adresses. Le même responsable a insisté sur les bonnes conditions de travail pour les chargés des bureaux et des centres de vote dont les moyens matériels et les repas. Il a interdit tout repas venant en dehors des chargés de cette opération et l'utilisation des moyens de l'Etat au profit d'un parti politique ou un candidat. Les wilaya selon leurs représentants sont prêtes pour accueillir le prochain scrutin.