Libye : accord Les autorités libyennes et les autonomistes sont parvenus hier soir à un accord pour ouvrir deux des quatre ports pétroliers bloqués depuis juillet, a rapporté l'agence officielle Lana. Des hommes armés qui faisaient partie des gardes des installations pétrolières bloquent depuis juillet ces sites de l'est du pays, empêchant les exportations de brut. Le chef des rebelles Ibrahim Jodhrane avait dans un premier temps justifié le blocage des terminaux en accusant le gouvernement de corruption. Les rebelles ont ensuite rapidement affiché leurs véritables intentions en réclamant l'autonomie de la Cyrénaïque, et en annonçant la mise en place d'un gouvernement local, ainsi que d'une banque et d'une compagnie de pétrole. Un nouveau groupe jihadiste a annoncé hier qu'il allait assurer la sécurité dans la ville de Derna, fief d'islamistes radicaux dans l'est de la Libye, et d'y instaurer la justice selon la loi islamique, dans un communiqué sur sa page Facebook. Vendredi, ce groupe nommé «Majless Choura (Conseil consultatif) des jeunes de l'islam à Derna», a fait une démonstration de force dans la ville, en paradant dans les rues, selon des témoins. Sur des photos publiées sur la page Facebook du groupe, on peut voir des dizaines d'hommes cagoulés vêtus d'uniformes militaires à bord de pick-up, armés de lance-roquettes RPG, de mitraillettes et canons antiaériens et brandissant le drapeau noir et blanc des jihadistes. Egypte : candidature Un avocat controversé et partisan d'un Etat fort a annoncé hier dimanche sa candidature à l'élection présidentielle égyptienne des 26 et 27 mai, à laquelle l'ancien chef de l'armée Abdel Fatah al-Sissi est donné grand favori. Mortada Mansour, célèbre pour ses virulentes critiques contre les militants à la tête de la révolte de 2011 qui a chassé Hosni Moubarak du pouvoir, est depuis la semaine dernière président du club de football de Zamalek. Il a également été juge et parlementaire. Il a appelé à la fin «des manifestations, des sit-in et des grèves pendant une année, jusqu'à ce que l'Egypte soit remise sur pied». Le pays souffre d'une économie anémique et de la chute des revenus du tourisme et des investissements. Le parquet égyptien a décidé, hier, de renvoyer devant la justice le frère du chef d'Al-Qaîda et 67 autres personnes. Mohamed al-Zawahiri -frère du chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri- avait été arrêté en août dernier pour «soutien» au président islamiste Mohamed Morsi, qui a été destitué par l'armée en juillet et comparaît actuellement dans plusieurs procès. Les 68 personnes sont accusés d'avoir créé un «groupe terroriste lié à Al-Qaîda» ayant préparé des attaques contre des installations gouvernementales, les services de sécurité et la communauté chrétienne, en vue de «propager le chaos et nuire à la sécurité» du pays, a rapporté l'agence Mena.