Tunisie-salafistes - Des membres du mouvement salafiste jihadiste tunisien, Ansar Asharia, font partie du groupe armé lié à Al-Qaîda pourchassé au Mont Chaambi, à la frontière algérienne, a annoncé hier vendredi le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui. Ansar Asharia, principal groupe salafiste jihadiste en Tunisie, a par le passé nié tout lien avec le groupe pourchassé par les forces tunisiennes à la frontière algérienne. Selon la même source, cinq «terroristes» ont été arrêtés fin mai s'ajoutant aux 40 autres placés en détention entre décembre 2012 et avril 2013. Les opérations des forces tunisiennes ont repris après que 16 militaires et gendarmes ont été blessés dans les explosions de mines placées sur cette montagne par le groupe armé. ONU – Libye - La Cour pénale internationale a rejeté, hier vendredi, la demande de Tripoli de ne pas poursuivre Seif al-Islam Kadhafi, une décision longtemps attendue dans le bras de fer entre la CPI et la Libye, qui se disputent le droit de juger le suspect. «La chambre a estimé que la cour était compétente en ce qui concerne l'affaire contre M. Kadhafi et a rappelé à la Libye son obligation de lui livrer le suspect», a indiqué la CPI dans un résumé de sa décision. La cour soupçonne Seif al-Islam Kadhafi de crimes contre l'humanité commis lors du conflit libyen de 2011. Les autorités libyennes avaient déposé, le 1er mai 2012, une requête contestant la compétence de la CPI à le poursuivre. La Cour avait indiqué que la Libye pouvait garder Seif al-Islam dans l'attente d'une décision sur le sujet. Egypte-instabilité - Des ONG égyptiennes ont dénoncé, hier vendredi, un projet de loi récemment présenté au Sénat pour réguler la société civile, en accusant les Frères musulmans, dont est issu le président Mohamed Morsi, de poser les bases d'«un nouvel Etat policier». Les 40 organisations disent dans un communiqué commun «rejeter catégoriquement la loi, car elle montre un haut degré d'hostilité envers la liberté d'association ainsi qu'une tendance à imposer davantage de contrôle administratif et sécuritaire sur le travail de la société civile». «La loi de la présidence révèle le désir des Frères musulmans de consolider un contrôle administratif entier sur tous les aspects de l'action civile», affirment les ONG, dont font partie l'Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR) et Nazra pour les études féministes. ONU- Syrie - Le Conseil de sécurité de l'ONU a ajouté, hier vendredi, les rebelles syriens du front jihadiste Al-Nosra à sa liste d'organisations qu'il considère comme «terroristes» et qui sont sujettes à des sanctions, en raison de leurs liens avec Al-Qaîda. Cette organisation islamiste fait désormais l'objet d'un gel de ses avoirs au niveau international et d'un embargo sur ses armes. La France et le Royaume-Uni ont poussé à mettre Al-Nosra sur cette liste, après avoir bloqué une demande en ce sens du gouvernement syrien. Le chef du Front Al-Nosra, Abou Mohammed al-Joulani, avait annoncé en avril qu'il prêtait allégeance au chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri.