Incertitude De retour à l?USM Alger depuis plus d?un mois où il prend part discrètement à la préparation de la prochaine saison, Noureddine Saâdi n?est pas certain de rester au club de Soustara. D?autres sirènes l?ont appelé, mais aussi quelques susceptibilités ressenties au sein de l?équipe vice-championne risquent de le faire changer d?avis d?entamer une nouvelle aventure avec l?USMA. Il y a quelques jours seulement, une agence managériale basée au Koweït l?a sollicité pour prendre en main l?équipe libanaise du Nedjm de Beyrouth. C?est la seconde fois que cette boîte prend contact avec l?ex-entraîneur du MC Alger. La première fois remonte à juin 2002, lorsque Saâdi venait de donner sa parole aux dirigeants mouloudéens de relever le défi d?un retour rapide en Nationale I. Confidence : c?est Rabah Madjer qui aurait renseigné les managers koweïtiens qui étaient à la recherche d?un entraîneur algérien de gros calibre. Aujourd?hui, ils reviennent à la charge et espèrent que les négociations débuteront puis aboutiront entre le club libanais et Saâdi. Sur un autre plan, il ne faudra pas s?étonner de voir Saâdi débarquer à Bordj Bou-Arréridj pour driver le CABBA au cas où il ne conclurait pas avec Allik dans les tout prochains jours. Les raisons essentielles de ce retournement de situation seraient liées, selon une source proche du club, à deux aspects: d?abord le retard pris dans les négociations entre Saâdi et son employeur, ensuite il y a les réactions d?Aksouh dans la presse concernant les prérogatives qu?il souhaiterait avoir au sein de l?équipe. Les deux hommes se sont rencontrés au mariage de Farid Djahnine où ils ont partagé une bonne table, mais malgré cela les choses ne sont pas aussi claires qu?on ne le pense. Il faudra attendre la finale de la Coupe d?Algérie, vendredi face à la JS Kabylie, qui sera précédée de l?assemblée générale élective de ce soir, pour que la situation se décante une fois pour toutes. D?ailleurs, la famille usmiste appréhende le départ massif des membres du comité directeur actuel du club (Mechia, Amarni, Charchar, Allouache, Faradji et Mimoune) qui risque de redessiner de nouveaux contours pas aussi évidents d?ambition et de solidité que les premiers. L?USMA est un peu dans le flou jusqu?à nouvel ordre.