Les participants à une randonnée pédestre internationale, organisée hier, vendredi, au barrage de Beni Haroun (Mila) avaient du mal à trouver les mots pour exprimer leur admiration devant cet ouvrage géant et la verdure luxuriante de la région. Cette activité éco-touristique initiée par l'administration chargée de d'exploitation de ce barrage, avec le concours de la wilaya, a réuni plus de 300 personnes dont 130 venus de 27 pays différents, dont le Canada, la France, la Russie, l'Ukraine, l'Egypte, la Tunisie, la Biélorussie, l'Espagne et le Zimbabwe. Sylvie, une jeune Française, saluant cette initiative qui «rapproche des jeunes issus de différents continents», déclare que le site verdoyant de ce vaste barrage, traversé par un long pont suspendu, est «tout simplement fascinant». Originaire du nord du Yémen, Salem, fier dans sa tenue traditionnelle, ne cache pas son éblouissement devant l'immensité de cet ouvrage hydraulique et s'interroge sur l'origine de son appellation. L'abondante végétation de la région a fortement impressionné ce jeune homme, qui affirme qu'il gardera «une image féerique et un souvenir impérissable de l'Algérie». La promenade à laquelle a pris part le wali de Mila, Abderrahmane Kaddid et plusieurs responsables locaux, a emprunté un circuit accidenté de 5 km, en pleine nature, tout à côté des berges de ce barrage qui retient un milliard de m3 d'eau. Selon l'initiateur de cette randonnée, Azzedine Manaâ, directeur d'exploitation du barrage, «cette randonnée internationale est une occasion pour les échanges entre jeunes et amoureux de la nature, ainsi qu'une belle opportunité pour faire connaître les potentialités touristiques et économiques de l'Algérie». Un second circuit de 10 km en pleine montagne, aux flancs d'un pic surplombant cette vaste étendue d'eau, a été emprunté par les randonneurs dont la promenade s'est achevée par un déjeuner collectif en plein air.