Dans cette optique, une école-chantier, dédiée à la formation dans les métiers du patrimoine, a été créée en 2003 par l'association SDH, au cœur du quartier historique de Sidi El-Houari. Elle a été agréée en 2011. Les métiers enseignés ont trait à la maçonnerie traditionnelle, la taille de pierre, la forge et la ferronnerie, la menuiserie et la charpente. Près de 500 jeunes artisans ont été formés au sein de cette école. Près de la moitié a été recrutée par les entreprises chargées de la réhabilitation du vieux bâti à Oran, rappelle avec fierté le même responsable. «Nous formons des jeunes de la rue, des jeunes exclus du système éducatif. Nos élèves ont fait des parcours très positifs pour aboutir à leur insertion professionnelle. C'est une grande victoire pour nous», a-t-il ajouté. En ce mois d'avril courant, une lueur d'espoir a pointé à l'horizon avec l'annonce par le wali d'Oran, Abdelghani Zaalane, lors de la première session ordinaire de l'APW, d'une opération de réhabilitation du vieux quartier. Une enveloppe de pas moins de 1,04 milliard de dinars a été allouée pour la réfection de plusieurs quartiers de Sidi El-Houari et la réhabilitation de ses aspects urbains.