Objectif ■ Il vise à venir à bout de l'anarchie qui caractérise la circulation automobile dans la capitale du Djurdjura. Ce nouveau plan de circulation sera mis en œuvre avant la prochaine rentrée sociale. C'est du moins ce que nous avons appris de source proche de la direction du transport de la wilaya. Son application sur le terrain touchera les volets liés à la circulation, y compris les feux et les plaques de signalisation, les aires de stationnement, etc. D'autres mesures seront mises en application à l'exemple de parkings dits intelligents et de parkings souterrains en raison du manque d'assiettes foncières dans la ville des Genêts. Les parkings intelligents sont des constructions métalliques, démontables, d'une capacité de 16 à 32 véhicules, inspirés de certains centres urbains en Asie. L'avantage est que ces parkings ne nécessitent pas beaucoup de terrains. Il est temps, estiment les automobilistes qui non seulement vivent l'enfer des parkings anarchiques, mais surtout qui subissent le diktat de jeunes qui les obligent à payer tout arrêt moyennant 50 dinars. «Il suffit d'arrêter le moteur, ne serait-ce qu'une minute, voire marquer un arrêt facultatif, pour que quelqu'un ou plusieurs jeunes pointent leur nez et vous disent : parking ! C'est inimaginable», nous dira Amar qui ajoute : «Ce qui manque c'est le péage !». Les rares places qui restent «libres» sont «réservées» par les commerçants qui non seulement occupent déjà le trottoir, mais mettent n'importe quels objets sur la chaussée, juste en face de leur commerce, pour empêcher les automobilistes de se garer. La passivité des services censés interdire ces pratiques illégales, rajoute à une situation déjà très complexe. Tout porte à croire aussi que la réalisation de ces parkings n'est pas pour demain, pour ne pas dire qu'ils ne verront peut-être jamais le jour. On apprend de même source que les responsables de la Direction des transports de la wilaya envisagent de se rapprocher de ceux de l'ANSEJ et de la CNAC, pour discuter d'une éventuelle prise en charge de ces projets dans le cadre de ces dispositifs. On compte également réserver une voie au transport de masse appelé transports en commun en site propre (TCSP), ce qui n'est pas très évident aussi quand on sait que la ville de Tizi Ouzou est connue pour l'étroitesse de ses rues. Du côté des voyageurs, on estime qu'il est urgent de revoir le système de rotation des bus. Par ailleurs, il important de signaler que dans le but de limiter l'hécatombe sur les routes, la cellule de communication du groupement territorial de la Gendarmerie nationale a fait savoir que de nouveaux radars de technologie moderne ont été mis en service sur les routes de Tizi Ouzou dans le but de contribuer à la diminution du phénomène de l'excès de vitesse, à l'origine de la perte de vies humaines et du coup diminuer aussi les dépenses inhérentes à la prise en charge des victimes de la route qui sont des plus onéreuses. Selon la même source, au cours des quatre premiers mois de cette année, les services de la Gendarmerie de Tizi Ouzou ont recensé 14 accidents meurtriers ayant causé la mort de 16 personnes. Les causes des accidents sont essentiellement dues à l'excès de vitesse, au non-respect du code de la route et aux dépassements dangereux.