Examen ■ C'est depuis le lycée El-Idrissi de la Place du 1er-Mai que la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, a donné, ce matin, le coup d'envoi officiel des épreuves. Mme Benghebrit a procédé à l'ouverture des plis du sujet de l'épreuve de langue arabe dans l'une des classes du centre d'examen pour lequel tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés. Un constat que nous avons pu faire, ce matin, à travers quelques établissements de la capitale. Pari tenu pour l'heure pour la toute nouvelle ministre de l'Education qui avait tenu à affirmer, hier, que l'examen du baccalauréat se déroulera dans «de bonnes conditions organisationnelles, dans la transparence et l'intégrité». A travers les wilayas du Centre, les épreuves ont débuté ce matin dans un climat empreint de sérénité, les directions respectives ayant pris toutes les dispositions requises par assurer un bon déroulement dans les centres d'examen, selon l'APS. Avec le début des premières épreuves, ce dimanche restera une journée particulière pour les milliers de candidats des wilayas de l'Ouest qui briguent ce fameux «visa» leur ouvrant grandes les portes de l'université. À l'instar des wilayas du centre, ce grand rendez-vous scolaire a été minutieusement préparé par les directions de l'éducation et les services concernés. Même échos depuis les wilayas de l'Est du pays où certitudes, beaucoup d'ardeur, mais aussi pas mal de stress se lisaient, ce matin, sur les visages des dizaines de milliers de lycéens attendant de rejoindre les centres d'examen, ont constaté les journalistes de l'APS. Qu'ils aient choisi de s'isoler pour mieux se concentrer ou de rester en groupes pour évacuer leur angoisse, les candidats, à Constantine, Khenchela, Annaba, El-Tarf, Biskra ou Bordj Bou-Arréridj, semblaient tous, juste avant l'ouverture des portes des centres d'examen, conscients de l'importance de cette journée déterminante pour leur avenir. Même constat dans le sud du pays, où 76 000 candidats sont attendus dans diverses filières (scientifiques, littéraires et techniques). Revenant dans un entretien à l'APS hier, sur le déroulement de cette session, Mme Benghebrit, a démenti les rumeurs selon lesquelles les sujets du baccalauréat seraient aisés, précisant qu'il était «impossible de se prononcer sur le niveau des sujets (facile ou difficile)» car, a-t-elle dit, «nul, quelle que soit sa position, n'est en mesure de prendre connaissance du contenu des questions en raison des mesures fermes et rigoureuses prises par le ministère». Elle a rappelé cependant, que les sujets d'examen «porteront sur les cours dispensés aux élèves» tout au long de l'année.