Résumé de la 13e partie ■ Chaâbane est complètement perturbé, il veut épouser Djamila tout en se disant qu'il serait soulagé si ses parents lui refusaient sa main. Le lendemain matin, alors que Latifa était déjà partie dans le bus de transport de l'entreprise qui l'employait, Chaâbane se retrouva avec sa mère à la cuisine autour de deux tasses de café au lait. Celle-ci lui dit : —Hier, j'ai dit à ton père que tu connaissais une fille et que tu voulais qu'on aille demander sa main. —Et qu'est-ce qu'il a dit ? —Tu veux dire ce qu'il a fait ? Il s'est levé et s'est mis à danser ! —Papa a fait ça ! —Oui...Parce que cela fait longtemps que le bonheur fuit notre maison à cause du comportement de Latifa...mais grâce à toi, elle a changé et très rapi dement ! Incroyable. Deux heures plus tard, Chaâbane, depuis son bureau, téléphona à Djamila. —Djamila, j'aimerai te parler mais je ne voudrai pas que ce soit dans ton bureau. Retrouvons-nous dans un petit moment à la cafétéria. —D'accord... D'après ta voix, Chaâbane, je conclus que ce que tu veux me dire est important. —Oui... Djamila. C'est très important. Quelques instants plus tard, les deux jeunes gens se retrouvèrent autour d'une petite table en plastique et Chaâbane mit au courant sa collègue de ce qu'il avait dit à ses parents avant de conclure : —Je te prie de m'excuser, Djamila pour ne t'avoir pas consultée... —Non... Non... Ce n'est pas grave... Au contraire je suis ravie par ce que tu viens de m'annoncer. D'ailleurs je vais te faire un aveu : aujourd'hui, j'avais l'intention de te demander ce que tu attends pour venir demander ma main. —Eh bien voilà...Tu n'as plus besoin de me poser cette question. Et je voudrais savoir ce que tu en penses. —A propos de quoi ? —A propos de tout. —Moi, je te fais confiance, Chaâbane. Cela fait des années que nous travaillons ensemble. Et j'ai pu apprécier tes qualités. —Oh ! J'ai certainement des défauts... —Que moi en tout cas, je n'ai pas vus. Je vais te faire une confidence Chaâbane...Normalement, c'est le genre de confidence qu'une fille ne fait pas à celui qui s'apprête à demander sa main. —Et quelle est cette confidence ? —Toutes les filles célibataires de notre agence et des six autres que nous avons à Alger rêvent de toi. —Ah ! Vraiment ? Elles sont cinglées ces filles...Je n'ai rien à leur offrir, moi ! D'ailleurs c'est pour cela que...et ce sera mon aveu Djamila, c'est pour cela que j'avais du mal à me décider. Je n'arrêtais pas de me demander si tu serais vraiment heureuse avec moi. (A suivre...)