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Histoires étranges
Mari, la cité mésopotamienne (2e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 06 - 2014

Résumé de la 1re partie ■ Mari est fondée autour de 3000. Les premières mentions historiques de Mari apparaissent dans les textes d'Ebla, et datent du XXIVe siècle.
C'est une femme scribe. En cette première moitié du XVIIIe siècle avant notre ère, la fonction est masculine à une écrasante majorité. Mais la jeune épousée va rejoindre un harem. On lui a donc attribué une servante afin de l'aider dans sa correspondance. En Mésopotamie, alors que prospèrent les villes, écrire est devenu une nécessité il y a déjà plus d'un millénaire... Les plus anciennes traces d'écriture ont été découvertes dans la ville d'Ourouk, entre le Tigre et l'Euphrate, dans le sud de l'actuel Irak. Les épigraphistes estiment qu'elles remontent aux environs de 3300 av. J.-C. Il ne s'agit pas simplement, comme les archéologues en ont déjà retrouvé, de signes ou de vagues notes. Non, cette fois, les tablettes d'argile exhumées laissent deviner l'existence d'un véritable système, organisé autour de codes complexes, reconnus par tous, afin de fixer un langage commun très vraisemblablement le sumérien. Alors que les Egyptiens, quelques siècles plus tard, choisiront le papyrus pour tracer leurs hiéroglyphes, les Mésopotamiens optent pour des supports en argile crue, simplement séchée au soleil. Dans cette région aride, le matériau, qui craint l'humidité, s'impose naturellement. Des roseaux sectionnés sont alors utilisés comme stylets : plantés dans la matière molle, ils laissent une trace en trois dimensions, de forme triangulaire, à la façon d'un clou, d'où le nom de «cunéiforme». La naissance de l'écriture en Mésopotamie répond d'abord à des objectifs utilitaires et comptables. La région de Sumer est en plein essor économique, et il convient d'organiser et de garder des traces des échanges et des organisations humaines. Les plus anciens textes retrouvés, très sommaires, dressent des listes de bétail, de marchandises et de noms de personnels de l'administration. Ils recourent aux pictogrammes : on trouve, par exemple, des empreintes en forme de pattes pour désigner des troupeaux de bovidés. Mais, rapidement, le figuratif disparaît, au profit d'une écriture qui agglutine et combine entre eux des signes sans séparateurs de mots ni ponctuation. A son apogée, le répertoire cunéiforme «standard» comportera jusqu'à 600 signes, les plus complexes pouvant compter douze «coins». Assurbanipal, le roi lettré On l'appelait «le Lettré». Assurbanipal, dernier grand roi d'Assyrie, au VIIe siècle avant J-C , était fier de son éducation savante : il savait lire et écrire. Durant son règne, il a constitué à Ninive l'une des plus grandes bibliothèques de son époque. Plusieurs milliers de tablettes- dont certaines en sumérien la langue est alors morte depuis quinze siècles - ont été précautionneusement entreposées dans son palais. Elles seront découvertes lors de fouilles, au XIXè siècle. Le but de ce recueil d'œuvres n'était pas de promouvoir les idées, à la façon d'un roi éclairé. (A suivre...)

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