Evénement Pendant plus d?un mois, des stars algériennes et égyptiennes illumineront les nuits d?Alger. En prévision du festival artistique Layali el-Bahdja qui sera lancé à partir du 9 juillet prochain jusqu?au 14 août, une conférence de presse a été animée hier, à l?hôtel El-Aurassi par les différents partenaires de cette manifestation. En effet, dans le cadre du partenariat entre l?Entreprise nationale de communication, d?édition et de publicité (Anep), le groupe égyptien El Ahram, l?Entv ainsi que l?Etablissement Arts et Culture et avec l?apport du ministère du Tourisme, il a été décidé de créer un festival annuel baptisé Layali el-Bahdja à l?image du festival Djarach de Jordanie ou celui de Carthage de Tunis. Ces soirées seront, selon les organisateurs, une occasion pour honorer les artistes et les célébrités de la chanson du monde arabe. Dans ce contexte, plus d?une vingtaine de chanteurs algériens et égyptiens, dont entre autres Amel Ouahbi, Mustapha Qamer, Mohamed Mounir, seront conviés à ce festival. En marge de cette manifestation, il a été convenu que des spécialistes animeront des conférences dont le thème sera les relations algéro-égyptiennes. Dans son intervention, le représentant du ministère du Tourisme a mis l?accent sur l?impact économique de ce festival et les effets qu?il peut avoir sur l?animation de la saison estivale. Pour sa part, le président de l?Etablissement Arts et Culture a salué vivement cette initiative, un «événement qui devrait dépasser nos frontières», a-t-il noté. Abdelkader Khomri, président du Groupe Presse et Communication, a souligné de, son côté, l?importance de «lancer une mise à niveau des activités culturelles à Alger, après 13 ans d?immobilisme». A la question de savoir s?il existe un texte de loi régissant ce festival, M. Khomri a tenu à préciser qu?il s?agit avant tout «d?un prolongement d?un travail qui a duré près de 12 ans. Cependant, l?importance est de lancer cette manifestation, car le texte sera finalisé au fur et à mesure». L?Anep, pour sa part, se chargera de la publicité. Quant à l?Etablissement Arts et Culture, elle a annoncé sa disposition à prendre en charge la remise à niveau du Théâtre de verdure, en termes de décor, d?organisation et de sécurité. Enfin, reste à espérer que ce festival donnera un nouveau souffle à la culture algérienne après plusieurs années de léthargie.