L'ensemble des temples et palais d'Angkor, au Cambodge, a été retiré de la liste des sites en danger du patrimoine mondial de l'humanité, ainsi que le fort de Bhala dans le sultanat d'Oman et le Parc national des monts Rwenzori en Ouganda, selon un communiqué de l'Unesco. Pour Angkor, «la préservation du site contre la destruction a été plutôt bien assurée et les opérations de restauration coordonnées par l'Unesco depuis 1993 peuvent être considérées comme un succès», selon le communiqué du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco, réuni à Suzhou. «Les fouilles illégales, les pillages et les mines étaient les principales menaces qui avaient conduit à placer sur la liste des sites en danger cet ensemble remarquable, qui contient les restes des capitales successives des Khmers du IXe au XVe siècle», poursuit le texte publié récemment. Le fort de Bahla avait, pour sa part, été placé sur la liste des sites en danger en 1988 à cause de projets de développement tout près de ce dernier. «Une meilleure gestion et la décision d'Oman de renoncer à l'utilisation de matériaux et de techniques de construction modernes près du site ont conduit à le retirer de la liste des sites en danger» explique l'Unesco. Enfin, le Parc national des monts Rwenzori, en Ouganda, avait été placé sur cette liste, en 1999, à cause de l'insécurité et au manque de moyens pour administrer le parc. «Le Comité est satisfait que les autorités aient recouvré le contrôle du parc et que sa sécurité et sa gestion aient été rétablies», d'après le communiqué de l'agence onusienne. En revanche, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) projette d'augmenter sa contribution financière d'au moins 1,2 million de dollars pour aider à la protection des sites naturels en République démocratique du Congo (RDC). Durant la conférence de Suzhou, 34 nouveaux sites ont été inscrits au Patrimoine mondial par l'Unesco, dont 29 culturels et 5 naturels. La liste du Patrimoine mondial compte désormais 788 sites, dont 154 naturels.