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Gaâda ressuscite le Diwan
Aux rythmes des percussions
Publié dans Info Soir le 01 - 08 - 2004

Goût Le groupe cultive une musique mélangeant des sons contemporains à des accents puisés dans le patrimoine musical gnawi.
Le public, très nombreux, était au rendez-vous, jeudi, à la salle El-Mougar pour le concert donné par le mythique groupe gnawi : Gaâda (Diwan Béchar), et ce au profit des sinistrés des inondations de Timimoun.
Une fois sur scène, le groupe a invité l?assistance à partager une musique pleine de ferveurs et de mysticisme.
Le groupe, qui perpétue l?état d?esprit du diwan s?ouvrant sur d?autres cultures pour en puiser la sève, s?est caractérisé par une prestation musicale unique : une musique mystique, un chant marquant, retentissant, un rythme trépidant, follement mesuré, diablement cadencé, à tel point que le public, d?un bond, quittait les sièges et entrait éperdument en transe sous le déluge des percussions.
Dans un transfert frénétique, incontrôlé ? et incontrôlable ? les filles comme les garçons se lançaient dans des danses déchaînées s?abandonnant à leurs pulsions, ils étaient inconsidérément en extase. Personne, même le plus timide et le plus réservé, n?a pu résister à l?appel tentant de cette musique qui, vive, entraînante, tire l?être de sa torpeur, l?arrache de son siège et le transporte dans un état second, de délire. Une musique irrésistible, débridée et mystique : le chant, la musique et le rythme ont amené le public à effectuer un retour vers l?intérieur pour retrouver le chemin menant à la plénitude.
Le groupe Gaâda s?est montré à la hauteur d?un jeu musical fort notable, il a fait preuve d?une imagination créatrice. Car associant des instruments traditionnels (el goumbri, karkabou, el bendir?) à des instruments modernes (batterie, basse), le groupe a su travailler une musique chargée de belles sonorités et de mélodies colorées et à lui donner une empreinte personnelle et une identité typique.
Gaâda cultive savamment le métissage musical. Sa musique correspond à une extraordinaire jonction entre l?Afrique noire et le Maghreb. Et grâce à sa dimension spirituelle, il se définit comme «un creuset de fraternisation entre les peuples noirs, arabes et berbères».
Gaâda a été créé dans les années 1970 à Paris où ses membres résidaient. Au départ, c?était simplement des retrouvailles entre travailleurs, le plus souvent célibataires, au cours desquelles étaient évoqués des souvenirs de jeunesse au pays. Ces rencontres se fêtaient en soirées dans la musique et le chant, puis, peu à peu, cette tradition s?est développée pour aboutir à un groupe : Gaâda se structure et se perfectionne vers un style musical marqué qu?est le diwan. Ce genre musical mystique était pratiqué par les esclaves d?Afrique noire pour se propager au fil du temps dans les couches populaires des villes du Maghreb.


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