Résumé de la 3e partie Le prince Tahar comble de cadeaux Aïchounèche, la fille de son cousin le prince de Temacine, qu'il a fait enlever. Mais la jeune femme refuse de l'épouser sans le consentement de son père. Il envoie donc des messagers auprès du prince Mohamed pour lui demander pardon et l'autoriser à épouser sa fille. «Répondez-lui, dit le prince, toujours en colère contre son cousin, répondez-lui qu'il a enlevé ma fille et que je ne peux lui pardonner que s?il lui rende sa liberté !» Tahar va retrouver la princesse et lui fait part de la réponse de son père. ? Je me suis humilié à lui demander pardon et voilà la réponse qu'il me fait ! ? Mon père a raison, dit Aïchounèche. Comment veux-tu qu'il te pardonne alors que tu me retiens ici contre mon gré ? ? Si je te laisse partir, dit Tahar, je suis sûr qu'il ne te laissera jamais revenir auprès de moi. Je connais l'inimitié que me voue ton père ! Il s'assoit auprès d'elle et lui prend doucement la main. Cette fois-ci, la belle cousine ne le repousse pas. Peut-être qu'elle aussi a des sentiments pour son beau cousin. Après tout, s'il a agi de la sorte avec elle, c'est parce qu'il l'aime ! Comme devinant ses pensées, Tahar soupire : ? Aïchounèche, je t'aime ! Depuis que je t'ai vue, je ne cesse de penser à toi ! Je deviendrai fou si je ne t'épouse pas ! La jeune femme secoue sa lourde chevelure noire. ? Je te l'ai dit, mon cousin, je ne peux t'épouser sans le consentement de mon père. Tahar se lève. Il regarde la jeune femme, tristement. ? Je viens de te dire la réponse de ton père. Je te supplie de revoir ta position et de m'accepter comme époux ! Il donne ordre aux serviteurs de veiller au confort de la jeune femme et il s'en va. Aïchounèche a pitié de lui mais elle maintient sa position : elle ne peut épouser son cousin que si son père donne son consentement. Elle le redira à Tahar quand, le lendemain et les jours suivants, il vient encore la supplier de céder. ? Demande pardon à mon père et arrache son consentement. Tahar envoie une autre délégation auprès du prince de Temacine, avec de somptueux présents mais le prince les lui renvoie : «Dites-lui que s'il veut mon pardon, il doit d'abord libérer ma fille !» ? Si je te libère, dit Tahar à Aïchounèche, je ne te reverrai plus ! ? Si tu veux m'épouser dans ces conditions, dit Aïchounèche, tu devrais me faire violence et jamais, jamais, je ne t?aimerai ! ? Et moi, jamais je ne te ferai violence ! Et jamais, non plus, il ne la lâchera. Il connaît l'hostilité que lui voue son cousin de Temacine : s?il ne lui force pas la main, il ne l?acceptera jamais comme gendre ! (à suivre...)