Résumé de la 2e partie La girafe, le chacal et l?hippopotame entrent à leur tour en scène. Dans la nuit noire et sans lune, le lièvre croit que personne ne s'est aperçu de sa paresse. Et pourquoi le lièvre ne travaille-t-il pas, alors que tous ses amis de la forêt et de la savane peinent comme des fourmis pour terminer la case à temps ? C?est un grand malin, le plus grand malin de la brousse. Il sait qu'au matin débutera le concours de danse et que tous les animaux seront si épuisés de leur travail de la nuit précédente qu'ils n'auront plus la force de bouger. Et lui, tout reposé, il gagnera sûrement le prix ! Mais le rusé a oublié une seule chose : c'est que les serpents voient dans la nuit la plus noire. Leurs yeux ronds, verts et jaunes, percent l'obscurité et aucune ombre n'existe pour eux. Le serpent a donc bien observé les ruses du lièvre et l'a même vu dormir discrètement à plusieurs reprises. Et le serpent a une intelligence aussi aiguë que son sifflet : il jure de punir ce grand paresseux qui, tant de fois, lui a joué des tours... Il fait grand jour à présent, tous les oiseaux de la brousse sont perchés dans le fromager sacré et chantent en l'honneur de Petit Roi. Celui-ci se lève sur ses pattes chancelantes et, guidé par son père le roi, vient s'installer dans sa belle case neuve. Tous les animaux applaudissent, malgré les membres fatigués, les ampoules, les échardes et les pattes tordues. Ils ont épousseté leurs habits de fête et s'apprêtent à danser l'un après l'autre, au rythme du tam-tam. Car tous voudraient gagner le concours et recevoir un riche cadeau. Le premier à entrer dans la danse est, bien sûr, le lièvre, léger, léger comme le vent et les pattes alertes. Il recueille beaucoup d'applaudissements et même le Lion, qui pourtant se méfie de lui, lui accorde un sourire. A suivre