Objectif Après l?Euro-2004, le public algérien se branchera dès demain sur le premier événement planétaire que sont les olympiades, avec l?espoir d?entendre, au moins une fois, retentir l?hymne national. Quatre médailles, c?est l?objectif des fédérations participantes, à savoir l?athlétisme (18 athlètes), l?aviron (1), la boxe (7), l?escrime (7), l?haltérophilie (2), le judo (11), la lutte (1), la natation (6), le tennis de table (5) et le tennis (1). Pour sa part, le COA pencherait pour cinq médailles, mais peu importe leur couleur. Néanmoins, l?Algérie s?est habituée à entendre Qassaman depuis un peu plus d?une décennie dans les arènes internationales. Les Algériens fondent donc leur espoir sur quelques disciplines porteuses, notamment l?athlétisme pour voir le pays figurer au tableau des médailles. Point de sports collectifs, en déclin, où l?on se serre les coudes, mais au sein de disciplines comme le judo, l?athlétisme, la boxe ou la natation, l?ambiance d?équipe est au top et on s?encouragera certainement pour se frayer un chemin dans les différents sites grecs et à travers une concurrence très relevée. Les plus sceptiques estiment que l?Algérie, habituée aux honneurs olympiques, risque de réaliser des résultats moins probants par rapport aux éditions précédentes, compte tenu de la forme et des résultats affichés lors des derniers meetings ou ultimes compétitions, mais également à cause d?une préparation pas souvent à la hauteur des ambitions affichées au départ. Pour d?autres, les chances algériennes restent intactes et tout est possible à ce stade de la compétition. Les chefs de file que sont Saïd-Djabir Guerni, Saïdi Sief et Salima Souakri seront, une nouvelle fois, le porte-drapeau du sport algérien, même si d?autres, moins connus, peuvent créer la surprise et faire une entrée fracassante dans le gotha sportif mondial. Cinquante-neuf athlètes, dont quelques-uns esseulés dans des disciplines comme l?aviron, la lutte ou le tennis tenteront de décrocher quatre ou cinq médailles, ce ne sera pas chose aisée. Les chiffres confortent les progrès de notre sport, malgré un potentiel immense et des possibilités meilleures que celles actuellement, et les résultats qui seront obtenus ne seront que l?aboutissement de quatre ans de travail et de sacrifices. L?Algérie est en pleine phase d?accumulation d?expérience et de participation et a donc besoin de résultats pour avancer encore et faire mieux qu?avant.