Bordj El-Kiffan Plusieurs affaires de faux et usage de faux, émission de chèques sans provision et escroqueries ont été élucidées par les services de la police judiciaire de la sûreté. Le mis en cause était parvenu à extorquer d?importantes sommes à ses victimes, soit plus de 70 millions de centimes, nous confirme une source policière. Pour arriver à ses fins, il promettait à des citoyens, profitant de leur crédulité, de leur régler leur problème de logement usant de pratiques frauduleuses. C?est ainsi qu?il a réussi à falsifier des documents, des arrêtés notamment, qu?il remettait à ses victimes. Aussi, prétendait-il posséder une agence immobilière, ce qui lui permettait d?appâter davantage ses éventuels clients. Il ressort par ailleurs, selon les données de l?enquête que, outre ces magouilles, il s?adonnait même à l?émission de chèques sans provision et ce, pour rembourser certaines victimes qui s?étaient rendu compte de l?arnaque. Les enquêteurs ont découvert, après vérification, que les documents en question étaient tous des faux arrêtés. Le mis en cause a été présenté devant le parquet où les chefs d?inculpation pour escroquerie et abus de confiance sont retenus contre lui. A la barre au tribunal d?Alger, le 10 août 2004, le mis en cause nie tous les faits qui lui sont reprochés. Le ministère public, relatant les faits contenus dans le dossier, met alors en exergue la manière employée par l?accusé pour attirer ses victimes dans son piège et requiert à son encontre une peine de 16 ans lors d?une longue plaidoirie, le juge prononce une peine de 8 ans de prison ferme.