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Une ville, une histoire
Sidi Abderrahmane (2e partie)
Publié dans Info Soir le 17 - 08 - 2004

Résumé de la 1re partie Avant d'être le saint vénéré que l'on connaît, Sidi Abderrahmane a été un grand mystique et un érudit.
Il est né en 1384 aux Issers, village appelé autrefois Lekhmis, à quelque 60 kilomètres d'Alger. Il appartenait à la grande tribu des Tha'aliba qui occupait, à l'époque, La Mitidja et qui avait fourni toute une lignée de savants, mystiques et juristes. Il est encore adolescent quand il se rend à Alger à la recherche de la connaissance. Mais Alger ? à cette époque ? n'est qu'une petite bourgade qui ne répond pas à sa soif de savoir. Il fait très vite le tour des établissements scolaires et décide de pousser plus loin.
Béjaïa, la ville des Hammadites, est sa première étape. Il suit les cours des maîtres les plus réputés tels Ahmed Ben Idris, Al-Waghlisi et Al-Mchedalli. Il acquiert suffisamment de science pour se mettre lui-même à enseigner. Il aurait même fondé une zaouïa non loin de la ville, au lieudit Djoua. On dit aussi qu'il s'est marié avec une fille de la région et qu'il a eu d'elle une descendance. Aujourd'hui encore, certaines familles de Béjaïa se revendiquent de lui. Il faut signaler aussi que beaucoup de villages en Kabylie affirment avoir reçu sa visite : à Chemini, dans la wilaya de Béjaïa, on montre un mausolée où se trouvait une pierre qui porterait l'empreinte de son pied, imprimée en montant dessus pour arranger la toiture de la pièce. Le mausolée a été détruit puis reconstruit.
Dans les gorges de la Chiffa, on montre des biens ayant appartenu au saint puis devenus biens de mainmorte (habous). Il y a encore quelques décennies, des familles de la région se rendaient en pèlerinage à Alger, au mausolée du saint, apportant des fruits de leurs jardins.
Après Béjaïa, Abderrahmane passe ensuite en Tunisie où, dit-on, il a une descendance qui, aujourd'hui encore, porte son nom, Taâlibi. Il se rend ensuite au Caire et, de là, à La Mecque où il accomplit le pèlerinage. de retour en Algérie, il s'arrête de nouveau en Tunisie, pour un bref séjour. L'absence aura duré une vingtaine d'années.
Il ne retourne pas dans son village natal où il n'y a, pour lui, aucune perspective, mais s'installe à Alger où il va vivre encore une vingtaine d'années.
Selon la tradition, il aurait habité au quartier de la Marine, dans une ruelle où se trouvait une mosquée que les Français ont détruite en 1859.
Depuis son premier passage dans la ville, celle-ci a changé. Des savants réputés s'y sont installés et font école. C'est le cas d'Al-Burzuli et d'Al-Qalchani dont notre futur saint va d'ailleurs suivre les cours. Il suivra aussi les cours du fameux savant tlemcénien Ibn Marzuq, surnommé Al-Hafidh «celui qui connaît par c?ur le Coran», et qui va lui délivrer une «idjaza» ou autorisation d'enseigner. Abderrahmane va se réclamer de ces maîtres et d'autres comme Ibn 'Arafa et Ibn Al-Hadjib. Ses biographes soutiennent qu'il aurait lu tous les ouvrages disponibles à son époque.
Voilà donc Abderrahmane muni d'une solide formation dans les différentes sciences religieuses : lecture du Coran, hadith, commentaire du Coran, etc.
On dit que les étudiants, venus de tous les coins d'Algérie, se pressent à sa mosquée. Il faut dire que l'homme est non seulement savant mais également affable et surtout généreux. Il donne l'hospitalité aux étudiants venus de loin, il prend le temps d'écouter tout le monde et de répondre à toutes les questions.
(A suivre...)


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