Selon des témoignages, plusieurs explosions auraient été entendues juste après la première survenue à 14h 15. A cet instant précis, quatre des six femmes qui se trouvaient à l'intérieur ont pu s?échapper. Les deux autres sont restées coincées dans la soupente au moment où tout l'établissement était la proie des flammes qui «flirtaient» avec la façade de l'immeuble voisin. Un immeuble, classé rouge au lendemain du séisme du 21 mai 2003, selon le wali-délégué. Bien avant la macabre découverte, la rumeur faisait rage dans tout le quartier. «Elles sont à l?intérieur et elles sont mortes carbonisées», se lamente-t-on à l'unisson. Les éléments de la police scientifique et les sapeurs-pompiers, qui ont maîtrisé l?incendie, avaient effectivement repéré les deux cadavres calcinés. Leur état a contraint policiers et sapeurs-pompiers à épargner au public et même aux journalistes un bien triste et macabre décor. Vers 18h 40, soit plus de quatre heures et demie de course contre la montre, on ouvre le portail. L'ambulance évacue les deux victimes à la morgue de Mustapha, l'hôpital le plus proche.