Résumé de la 7e partie La grossesse de Dalila se confirme, mais la jeune femme croit que l'enfant qu'elle porte est de son violeur. Elle ne dort plus, elle ne mange plus ; elle est tout le temps en train de pleurer et de se lamenter. En présence de Djaâfar, elle feint d'adopter des attitudes normales, mais il n'est pas dupe : sa femme se comporte de façon étrange. En plus, il ne comprend pas qu?elle remette constamment son voyage à l'étranger. Elle a eu beaucoup de peine à obtenir son visa et maintenant qu'elle l?a, elle ne veut pas partir ! ? Il faut attendre encore un peu, dit-elle à chaque fois qu'il lui en parle. ? Tu veux attendre que nos visas soient périmés ? ? Je ne suis pas prête, gémit-elle. Il s'étonne. ? Tu dois te préparer pour cela ? ? Oui, psychologiquement, Il faut désirer l'enfant ! ? Je croyais que tu le désirais depuis longtemps ! ? Je te dis d'attendre, crie-t-elle quand il insiste. Elle éclate en sanglots ; Djaâfar doit la calmer et même s'excuser. A chaque fois, le pauvre homme se dit que sa femme a bien changé et il se demande ce qui a bien pu se passer ! Dalila, elle, après une phase de désarroi, réfléchit à ce qu'elle doit faire. Malgré l'insistance de sa mère qui lui demande de garder l'enfant, elle décide de s'en débarrasser. Jamais l'enfant d'un autre que Djaâfar ne sera le sien ! Elle prend divers comprimés considérés comme abortifs. Elle monte sur des tables et saute, elle se laboure le ventre de coups de poings mais rien à faire : le f?tus tient ! ? Il ne veut pas tomber ! dit-elle à sa mère, désespérée. ? Dieu te dit que tu dois le garder ! répond Saliha. L'avortement, si tu ne le sais pas, est un crime ! ? Et l'homme qui m'a mise dans cet état, n'est-il pas un criminel ? ? C'est un criminel, et de la pire espèce... Mais ce n'est pas une raison pour attenter à la vie d'une innocente créature ! ? Je ne peux pas le garder ! Je veux avorter ! Tu dois bien connaître quelque vieille qui le fait ! ? Dieu m'en garde, dit Saliha. Si tu veux te faire avorter, il faut le faire médicalement? Et dans ce cas-là, c'est à ton mari de faire le nécessaire. ? Djaâfar n'est au courant de rien ! Saliha secoue la tête. ? Jusqu'à présent, je t'ai toujours demandé de garder le silence sur ce qui s'est passé, je t'ai aussi conseillé de garder le bébé, mais puisque tu veux avorter, je préfère que tu le dises à ton mari ! ? Je risque de lui faire mal? ? Et toi, tu n'as pas mal ? Et toi, tu ne souffres pas ? Après tout, tu n'es pas responsable de ce qui s'est passé. .. Tu n'es qu'une victime ! Une victime innocente, comme ce pauvre petit être que tu portes en toi ! (A suivre...)