Résumé de la 7e partie n Ouarda croyait avoir mis au monde un garçon, mais c'est une fille qu'elle découvre, en reprenant connaissance. Sa belle-sœur, Samia, a, en réalité, échangé l'enfant... La qabla frappe à la porte ; le jardinier ouvre — On croyait que les maîtres allaient te retenir. — non, dit-elle, je reviens ! Elle va dans la chambre où se trouve la parturiente. — Alors, Assia, ça va ? — Oui, dit-elle... — Et le bébé ? — Elle dort ! La qabla s'écrie. — comment cela, «elle» ? tu devrais dire «il» ! — Ne te moque pas de moi, tu sais bien ce que j'ai mis au monde... une fille... La cinquième, mon pauvre mari est tout triste ! L'accoucheuse éclate de rire. — Je vous ai eus, tous les deux ! Je vous ai eus ! La jeune femme se dresse. — Comment cela, tu nous as eus ? — Mais bien sûr, petite oie, je me suis moqué de vous ! Je vous ai fait croire que vous avez eu une fille alors que c'est un garçon ! Assia n'en croit pas ses oreilles. — Tu veux me faire mourir d'une crise cardiaque ? — non, non, ne va pas mourir, par ma faute. Oui, ma fille, je te le confirme, tu as eu un garçon... je suis confuse d'avoir fait cette plaisanterie... En fait, si je ne l'ai pas dit tout de suite, c'est parce qu'on est venu me chercher ! Assia pleure. — Mon Dieu, mon Dieu ! — Tu es heureuse, n'est-ce pas ? — vite, réveille l'enfant que je le voie ! Démaillote-le, montre-le moi ! — tu veux avoir la preuve que c'est un garçon, n'est-ce pas ? — Oh, oui, mais attends, je vais appeler Aïssa ! Elle appelle son mari qui vient. — Aïssa, j'ai une surprise pour toi ! La qabla a pris le bébé et a commencé à le démailloter. Aïssa bougonne. — qu'est-ce que tu veux me montrer ? que c'est une fille ? ça, je le sais ! La qabla a fini de démailloter le bébé ; Aïssa s'écrie. — Mais ce n'est pas possible...Ce n'est pas possible ! Et il se retourne vers la qabla qui, prenant un air confus, lui explique toute l'affaire. — Ah, mon dieu, gémit le pauvre homme, ah, mon Dieu, c'est le plus beau jour de ma vie ! Et il dit à la qabla. — je te pardonne le coup que tu nous as fait... (à suivre...)