Résumé de la 9e partie Dalila avoue enfin à Djaâfar qu'elle a été violée et que l'enfant qu'elle porte n'est peut-être pas de lui. Tu vois, lui dit Saliha, sa mère, Djaâfar a réagi de façon positive. ? Il ne veut pas que j'avorte, du moins dans l'immédiat ! ? Il a raison? ? Je croyais que les hommes... ? N'oublie pas que votre couple souffre de stérilité. C'est vrai qu'on vous a dit que c'est une stérilité passagère, c'est vrai que vous vous apprêtiez à vous rendre à l'étranger pour vous soigner... Pour toi, il est prouvé maintenant que tu n'es pas stérile, mais Djaâfar... Imagine qu'on lui dise qu'il ne peut pas avoir d?enfant définitivement? ? Nous n'avions pas envisagé cette hypothèse... ? Mais lui, en son for intérieur, devait le penser... Alors, cet enfant, c'est une chance pour lui ! ? Tu oublies dans quelles conditions il a été conçu ? ? Je n'oublie rien, mais je sais seulement que vous n'avez pas d'enfant et que maintenant vous allez en avoir un... A moins que vous n'en vouliez pas, alors dans ce cas, il faut vous en débarrasser au plus vite. Pour le moment, Djaâfar lui a pris rendez-vous dans un cabinet d'obstétrique et, ensemble, ils racontent au médecin leur histoire. Celui-ci l'interroge longuement sur ses dernières règles, il lui demande aussi la date exacte à laquelle a eu lieu le drame et il conclut. ? Je pense qu'il y a de fortes chances pour que la fécondation se soit produite avant le viol ! Dalila et Djaâfar se regardent, le c?ur plein d'espoir. ? Ce n'est pas une certitude absolue, dit le médecin... Il faudra attendre la naissance de l'enfant, pour confirmer, par des tests, la paternité... Le couple rentre, partagé entre l'espoir et le doute. ? Et si les tests confirment que l'enfant n'est pas de toi, demande Dalila, on regrettera de ne pas avoir avorté... ? Et si les tests confirment, au contraire, qu'il est de moi ? On se félicitera de ne pas avoir avorté? ? Il y a des risques ! ? Il y a aussi des chances ! Et je pense qu'il faut les saisir. Ils décident donc de garder l'enfant. Alors que Djaâfar est serein, Dalila, elle, connaît des heures d'angoisse terribles. Bien sûr, elle rêve d'avoir un enfant, mais elle ne voudrait pas que ce soit l'enfant de son violeur. Elle ne pourra jamais l'aimer? La grossesse arrive enfin à son terme. Un garçon naît. Dès qu'elle le voit, Dalila s'exclame : ? Il ressemble à son père ! C'est son nez, son front, la couleur de ses yeux. Et quand Djaâfar arrive, elle lui dit : ? Je suis sûre à cent pour cent que c'est ton fils ! ? Moi, je le savais avant qu'il ne naisse, dit Djaâfar. ? Je crois qu'il est inutile de faire les tests de paternité ! ? Nous les ferons quand même pour lever définitivement tous les doutes. Les tests, en effet, lèvent définitivement les doutes.