Montant Selon les responsables de l?Agence de développement social (ADS), celle-ci a consacré une enveloppe financière de 30 milliards de centimes au programme national de contrats de préemploi. Ainsi, ce sont pas moins de 4 000 diplômés universitaires et techniciens supérieurs de la wilaya d'Alger qui ont bénéficié d?emplois au cours du premier semestre 2004. Le taux d'adhésion des universitaires sans emploi à ce projet a été estimé à 100% par les responsables de l?agence, qui prévoient une adhésion plus importante au cours des prochains mois en raison de l'écho favorable à ce programme à l'échelle nationale. «L'Agence de développement social n'a jamais tardé à financer les entreprises publiques et privées avec des enveloppes financières destinées au versement des salaires de ses cadres, conformément aux contrats d'une durée de 12 mois», ont-il affirmé. M. Bouguerni, directeur financier de l'agence, a affirmé, dans une déclaration à l'APS, que «la question du retard dans le versement des salaires des cadres employés au niveau d'entreprises publiques et privées nous dépasse, car les salaires de ces travailleurs sont habituellement envoyés aux comptes de ces entreprises deux mois avant la date de paiement». «Il n'y a aucune raison de ne pas payer ces jeunes dans les délais», a-t-il ajouté, précisant que le problème se situe au niveau de «la lenteur des organismes employeurs de cette catégorie dans le traitement des dossiers des employés où sont enregistrées les absences, les présences et les lenteurs administratives induites par le receveur au niveau des centres payeurs». Les responsables de ces centres ont affirmé à l'unanimité que les jeunes diplômés universitaires de la wilaya d'Alger peuvent bénéficier d'une part importante de ce programme, outre les programmes inconnus en raison du manque de médiatisation par rapport au programme de travaux d'utilité publique en vue d'une utilisation intensive de la main-d'?uvre, des programmes qui s'inscrivent dans le cadre de la lutte contre le chômage, ont-ils indiqué. Le chargé de l'information et de la communication au niveau de l'ADS a rappelé que ce programme, qui a démarré en 1997, «n'a pas eu un écho favorable de la part des collectivités locales dans les grandes villes, notamment la wilaya d'Alger, alors que des jeunes d'autres villes à travers le pays ont bénéficié des avantages de ce programme, qui contribue au développement social». «Ceci nécessite, a-t-il relevé, la coopération des communes de la wilaya d'Alger afin de réduire le chômage, d'une part, et de créer des activités et des microentreprises, d'autre part.»