La guerre des prestations de services Nouveautés Des services novateurs, faciles d?accès et proposés à des prix bas. Tel sera le défi à relever pour les trois opérateurs téléphoniques afin d?attirer un client qui aura tout à gagner. L?entrée en lice de Wataniya aura pour effet de marquer une nouvelle ère dans le marché du mobile en Algérie. Dorénavant, il ne s?agit plus de proposer juste une ligne téléphonique aux clients, mais toute une gamme de services novateurs à des prix défiant toute concurrence. Ainsi, l?Algérien ira vers les points de vente de puces GSM avec une idée fixe : «Avoir le meilleur.» L?ayant très bien compris, Djezzy a vite fait de se mettre à l?abri. Son atout majeur, une couverture totale du territoire national permettant une mobilité et une plus grande liberté. Une avance confortable qui durera jusqu?au début de l?année 2005. Une fois cette échéance atteinte, Wataniya compte réaliser le même taux de couverture déplaçant, de ce fait, le combat sur un autre terrain. Il s?agira de toutes ces nouveautés que la technologie met au service de la télécommunication : SMS, messages avec photos, connexion à Internet, consultation de son compte en banque et bien d?autres services. Toutefois, l?argument massue restera les tarifications adoptées par les opérateurs. «Plus bas c?est, meilleur c?est», pensera le client. Un désir qui poussera les trois opérateurs à se plier en quatre pour le combler. Et c?est déjà le cas. Un appel vers la France coûte 15 DA TTC la minute chez Nedjma GSM, le Canada, l?Espagne et l?Italie, c?est 20 DA seulement. De quoi convaincre les plus réticents à s?offrir une ligne Wataniya. Sur ce plan, Djezzy affiche ses arguments avec la mise en chantier d?une liaison sous-marine par fibres optiques reliant Alger à Marseille dans le but de se sécuriser du point de vue trafic international lui permettant au passage de réduire les coûts des communications. L?appel intérieur a connu, pour sa part, une baisse significative puisque Nedjma le propose pour le prépayé au prix ? le plus avantageux du marché ? de 15 DA/minute pour la carte de recharge de 1 000 DA, 12,5 DA pour celle de 1 500 DA, 10 DA celle de 2 000 DA et 7,5 pour celle de 3 000 DA. Cela avec un délai de recharge de 30 jours comme c?est le cas pour Djezzy alors que dans ce contexte, Mobilis marque un point avec ses 70 jours de validité de réception. Autre terrain de lutte, les forfaits. Sur ce plan, Nedjma propose le forfait tarification à la seconde, au-delà de la première minute de communication, en payant seulement ce que vous consommez. Ainsi, au-delà du forfait en question, vous aurez droit à un tarif unique pour vos appels en Algérie, vers le fixe comme vers les mobiles à toute heure de la journée. Pour ce qui est du «forfait partagé», il consiste à inclure entre 3 et 12 personnes de votre choix en bénéficiant de 350 minutes de communication par mois à partager avec eux. L?ensemble du groupe recevra une seule facturation. De son côté, Orascom propose l?option «Appel en conférence» qui consiste à parler en même temps à plusieurs interlocuteurs sur sa propre ligne. Le procédé peut comprendre entre trois et six conférenciers tout en étant accessible à tous. Vient après le tour des bonus qui connaîtront un essor sans précédent puisqu?ils permettront de doper les ventes. A cet effet, Nedjma propose un bonus de 300 DA de communication gratuite pour l?achat d?une carte de 1 500 DA, 1 000 DA pour celle de 2 000 DA et 3 000 DA de communication pour la carte de 3 000 DA. Une véritable réplique de Wataniya à l?option Djezzy classic disponible depuis deux mois et permettant plus de temps de communication. Ainsi, la concurrence est en marche faisant déjà des heureux en attendant plus. Haute technologie Sur le plan technique, Wataniya est en pole position avec l?introduction des dernières technologies, les systèmes EDGE et GPRS et la prise en charge des messages avec photos (MMS). Pour sa part, Djezzy avait déjà lancé le GPRS et l?EDGE et s?apprête à lancer le MMS avant Mobilis qui vient d?entamer un programme de restructuration qui promet de combler le gouffre technologique qui le sépare de ses concurrents.