Résumé de la 2e partie ■ L'analyse préliminaire des os a indiqué un homme entre deux âges, mais cette analyse n'a jamais été éditée pour que les scientifiques en examinent les données, afin de confirmer ou rejeter cette hypothèse. Le temple entier avait été construit autour de ce tombeau selon la grande règle (la cosmogonie maya symboliquement intégrée dans l'architecture). Certains spécialistes pensent qu'en plus de la fonction de diriger le peuple au quotidien, le but principal de l'architecture a été d'inscrire dans la pierre, pour la postérité, le savoir astronomique et mathématique du temps que l'on pourrait résumer : «tout est nombre, Dieu est nombre, Dieu est dans tout», que nous sommes tous intimement attachés et constamment formés par la Galaxie, et que la vie et toutes les manières sont ordonnées par les mêmes modèles de base récurrente. Ces connaissances surtout ont été centrées sur la fin du grand cycle galactique de 26 mille années qu'il termine dans le solstice d'hiver soit en Décembre 2012. Dans la crypte, la tombe est composée d'une dalle de 5 tonnes sur laquelle un bas-relief représente le Roi Pacal. C'est d'abord son fils nommé Chan-Bahlum qui en 684 lui succédera sur le Pacal : trône. Mais c'est le fils cadet de Pacal, Kan Xul qui devient à son tour gouverneur à 38 ans. Il mettra à profit les 23 années de son règne pour donner au palais sa forme quasi-définitive. Tout en haut de la pyramide, juste avant la descente dans la tombe, a été gravée l'histoire de sa lignée, là où on viendrait le vénérer, parce que pour avoir été un dirigeant respecté et un grand chaman, après sa mort il se transformerait en dieu. Pour communiquer et lui rendre hommage, son esprit montait par un canal étroit sous forme de serpent (par lequel il communiquait avec les dieux et les vivants) qui allait depuis la chambre funéraire jusque dans le haut du temple, parce que cet emplacement où il avait placé son sarcophage énorme représentait précisément le Xibalbá, la région située dans la neuvième couche de l'infra monde maya. La chambre funéraire située dans le neuvième niveau de la pyramide assurait magiquement que l'esprit de Pacal évite les dangers qui le guettaient sur le chemin descendant et qu'il trouve son lieu de repos dans le Xibalbá. Dans un beau sarcophage, Pacal a fait tailler sur une dalle de 5 tonnes une grande image cosmique qui définissait son emplacement dans le centre de l'univers, comme être humain et comme guide. Dans cet univers, séance plénière de forces sacrées, l'être humain est l'axe, ce qui s'accorde avec l'idée de l'homme que révèlent les mythes sur l'origine du monde, comme celui du Popol Vuh, où l'homme est le seul être qui a la mission de nourrir les dieux. A suivre