Résumé de la 27e partie ■ Faïza est sur le point d'en savoir un peu plus sur Farid, sa sœur et leur père grâce à une jeune inconnue rencontrée dans un salon d'esthétique. Faïza supplia la jeune fille : — S'il te plaît... Parle, ne me fais pas languir...Et puis si je dois annuler mes fiançailles, je ne vois pas pourquoi je vais dépenser mon argent en soins de beauté. — Oui, tu as raison, surtout que moi, je te trouve très bien telle que tu es...Je ne vois vraiment pas pourquoi tu as éprouvé le besoin de recourir à des soins esthétiques. — Parle...Dis-moi ce que tu sais... — Bon, d'accord, approche-toi...je n'ai pas envie que toutes les femmes se trouvant ici m'entendent. Voilà, le père de ce médecin et de cette dentiste n'est pas normal. — Il n'est pas normal ? C'est-à-dire ? — Il n'aime pas les femmes...Il préfère...Tu comprends ce que je veux dire ? S'il s'est marié autrefois c'était uniquement pour faire taire tout ce qui se racontait à son sujet. — Mais il a un fils et une fille, avança Faïza. — Oui, c'est vrai... Il a fourni un effort pour concevoir des enfants tout en restant ce qu'il est. D'ailleurs, les mauvaises langues, qui sont très souvent au courant de beaucoup de choses, disent qu'en six ans de mariage, il n'a dormi à côté de son épouse que deux fois... Pour concevoir ses deux enfants. C'est pour cette raison que son épouse est morte jeune. Elle n'arrivait plus à supporter sa triste existence. Elle était encore plus seule que lorsqu'elle était célibataire. — C'est vrai...La mère de Farid et de Rachida est morte alors qu'ils étaient encore enfants. Et leur père ne s'est jamais remarié. — Pourquoi se remarierait-il ? Les femmes ne lui disent rien ! — Oh ! Mon Dieu ! s'exclama Faïza. — Ah ! Tu vois, fit l'autre. Tu réagis comme moi ! Faïza commença à sentir que le monde autour d'elle tournait comme si elle se trouvait sur un manège. Pendant quelques fractions de secondes, elle ne sut plus où elle était. Elle ferma les yeux et la jeune fille qui était en train de lui faire des confidences, lui demanda : — Tu ne te sens pas bien ? — Où suis-je ? — En voilà une question ! Tu es dans un institut de beauté...Tu veux que je te ramène de l'eau? — Non...non...ça ira... Quand je suis choquée, je me sens toujours ainsi. Cela dure une à deux minutes... Faïza finit par ouvrir les yeux et demander : — Tu penses que Farid est comme son père ? A suivre