Constat ■ De nombreux industriels ont mis le doigt hier sur le problème de vente vu que le marché est inondé par des produits concurrentiels. «Le marbre importé est meilleur vu sa finition et la variété des couleurs», nous a confié le représentant commercial de l'entreprise nationale Enamarbre. «Notre objectif est de rendre notre produit plus concurrentiel sur le marché», a-t-il ajouté. De son côté, le représentant de l'entreprise spécialisée dans les travaux d'isolation industrielle et bâtiment a soulevé le problème du grand délai d'importation qui retarde les travaux dédiés aux entreprises tels que la Sonatrach. En réponse à la première question liée à la commercialisation qui pose un véritable problème aux entreprises publiques malgré une offre de qualité, la SG auprès du ministère de tutelle, a indiqué que «notre but d'abord est de pousser ces entreprises à aller vers la démarche de production». Rabia Kherfi qui s'exprimait en marge du 8 salon professionnel international de l'industrie ajoute encore : «Les quelques entreprises publiques et privées qui participent à ce Salon sont dans de bonnes perspectives susceptibles de garantir un surcroît de production. Leurs produits et services n'ont rien à envier à ceux fabriqués par des entreprises étrangères», a-t-elle soutenu. Face à la concurrence, nos entreprises sont appelées à développer davantage leur niveau de compétitivité pour se développer et surtout s'imposer sur le marché local. Les entreprises doivent s'inscrire dans la dynamique de la relance de la production industrielle en Algérie. Concernant le problème de dédouanement, la même responsable a rappelé les dernières mesures prises lors de la 17e tripartite liée au délai de dédouanement qui a été ramené à 8 jours sans compter d'autres mesures d'allègement en faveur des investisseurs pour créer de la richesse et de l'emploi. Pour sa part, l'organisateur du Salon, le P-DG et président du salon Batimatec Expo a expliqué que la nouveauté cette année est que «ce Salon a enregistré un saut qualitatif en terme d'esthétique pour se rapprocher des normes internationales». Ce Salon a vu la participation des entreprises publiques de grande envergure telles que Enie, Sonelgaz, Enof Group... Cela prouve, dit-il que ces entreprises sont inscrites dans le nouveau contexte économique industriel. Le but de cette édition qui prend fin le 26 septembre prochain est de contribuer à une meilleure connaissance du potentiel industriel, de développer des relations de partenariat et de sous-traitance pour la promotion essentiellement de la PME algérienne, a-t-il expliqué. Cette manifestation a vu la participation de 150 exposants nationaux et étrangers (France, Allemagne, Portugal, Italie, Autriche, Egypte)... Notons la présence symbolique de la Pologne et de l'Espagne représentées par des organisations professionnelles qui sont venues prospecter les opportunités d'affaires dont dispose notre pays. Le nombre de visiteurs attendus dépasse les 60 000 personnes. En marge du Salon, plusieurs conférences-débats sont programmées par des professionnels du secteur dont celle animée le dernier jour par le haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, Jean Louis Levet. S. L. Au plan de la formation, le ministère de l'Industrie et des Mines œuvre à réaliser quatre écoles de haut niveau pour la formation aux métiers pointus de l'industrie, notamment ceux liées aux management, à l'ingénierie..., a affirmé , Mme Kherfi ,en marge de cette manifestation. Le but de ce projet est de relancer le processus de production mais aussi de renforcer les capacités des entreprises à l'international. Cette formation tend, notamment à développer les techniques de professionnalisation et à rentabiliser plus les entreprises publiques et privées pour se maintenir sur le marché fortement «concurrentiel»,a-t-elle conclu.