Résumé de la 50e partie ■ A l'endroit où Boussaâd avait repéré des chameaux, les trois hommes trouvèrent deux belles femmes. Boussaâd s'affole et s'enfuit contrairement à ses deux compagnons. — Oui...Ils sont revenus et depuis un bon moment déjà. Mais où étais-tu passé ? Ils nous ont tout raconté...Tu n'avais pas remarqué qu'il y avait une troisième femme à l'intérieur de l'oliveraie ? — Il y avait une troisième femme ? Euh...je ne l'ai pas vue... Je n'ai vu que les deux et je me suis enfui...C'était louche...Deux très belles femmes et pas le moindre chameau alors que la veille j'en ai vu au moins une dizaine...Mais tu dis que Tahar et Ali sont là ? C'est sûr, hein ? — Oui...Allez, viens...ils n'arrêtent pas de parler de ces deux femmes.. — Ah ! Bon ? Ce n'était pas le monstre dont nous avait parlé le vieux Moussa ? — Ah ! Si ces deux femmes sont des monstres ! Ah ! j'aimerais bien le rencontrer aussi. Quand tout cela sera fini, tu me mèneras à cette oliveraie ! Le vieux Boussaâd arriva au milieu des villageois. Dès que Tahar et Ali l'eurent vu, ils l'interpelèrent : — Ah ! Cheikh Boussaâd, tu es là ? Mais où étais-tu passé ? Le vieil homme les regarda et leur demanda : — Vous vous sentez bien ? — Oui, répondit Tahar. Pourquoi veux-tu que nous ne nous sentions pas bien ? — Jamais nous ne sommes sentis aussi bien...Si tu vois ce que je veux dire, ajouta Ali. — Oui, oui, je vois ce que vous voulez dire. Nous en reparlerons tout à l'heure. Boussaâd entreprit de s'éloigner des deux hommes et il les entendit le railler. Ali lui lança : Tu t'en vas, cheikh Boussaâd, parce que tu ne veux pas savoir ce qui s'est passé dans l'oliveraie. Boussaâd se retourna et lui répliqua : — Je sais ce qui s'est passé dans l'oliveraie et c'est bien cela qui m'inquiète... Les deux hommes le regardèrent un moment puis éclatèrent de rire. Boussaâd chercha du regard le vieux Moussa et le trouva près de Haroun le boucher et de trois hommes connus pour leur force hors du commun. C'étaient eux qui avaient été chargés de faciliter la tâche du boucher en empêchant le chameau de bouger. A suivre...