Un constat : L'Algérie fait l'objet d'un «drug bombing» (bombardement de drogue) de la part du Maroc. Le DGSN a fait part hier d'un peu plus de 51 tonnes de cannabis saisies durant les 8 premiers mois de l'année. «Le trafic de drogue figure parmi les défis auxquels fait face l'Algérie qui est située à proximité du plus grand pays producteur de drogue et non loin des principaux marchés de drogue, à savoir l'Europe de l'ouest, l'est du Maghreb et le Moyen-Orient». Il a affirmé que ce genre de crime qui a énormément porté préjudice à l'économie, constitue ainsi que le marché parallèle de change, le trafic des capitaux et le blanchiment d'argent, une priorité pour «nos services». Dans son intervention à l'ouverture d'un séminaire sur la lutte contre le crime organisé à Alger, le DGSN a fait part d'un peu plus de 51 tonnes de cannabis saisies durant les 8 premiers mois de l'année en cours. «Nous avons constaté durant les deux dernières années une augmentation des quantités de drogue saisies au cours des opérations que nous menons quotidiennement», a indiqué le Général Major Abdelghani Hamel. Il en est de même pour la contrebande de marchandises, notamment l'essence, les produits alimentaires et le cheptel, vers les pays voisins. Soulignant le danger de ces phénomènes, le Directeur général de la Sûreté nationale a précisé que «le trafic de drogue figure parmi les défis auxquels fait face l'Algérie qui est située à proximité du plus grand pays producteur de drogue et les plus et non loin des principaux marchés de drogue, à savoir l'Europe de l'ouest, l'est du Maghreb et le Moyen Orient. Le Général major Hamel a affirmé dans ce contexte que ce genre de crime qui a énormément porté préjudice à l'économie constitue ainsi que le marché parallèle de change, le trafic des capitaux et le blanchiment d'argent, une priorité pour «nos services». Le trafic de drogue provenant du Maroc vers l'Algérie, à travers la bande frontalière Ouest, a pris une nouvelle et dangereuse ampleur depuis un certain temps. En attestent les chiffres avancés récemment par le directeur général par intérim de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT). Mohamed Benhalla avait en effet affirmé que les quantités de résine de cannabis saisies en Algérie ont enregistré une hausse vertigineuse durant les dix dernières années, atteignant plus de 614 tonnes durant la période allant de 2003 à 2013. Les saisies «démontrent que d'importantes quantités de drogue sont déversées en Algérie, qui fait l'objet d'un ‘'drug bombing'' (bombardement de drogue) du Maroc. Sur toute sa bande frontalière, l'Algérie face à un phénomène d'une autre nature. Celui de la contrebande, particulièrement du carburant. Afin de faire face à cette atteinte à l'économie nationale, le gouvernement avait en juillet 2013 instruit l'administration douanière ainsi que les services de sécurité de l'Etat «pour renforcer le contrôle dans les zones frontalières», concernées par ce fléau, par des «actions coordonnées». Entre autres mesures gouvernementales, la saisie systématique de tous les véhicules dotés de cachettes aménagées pour carburant ou d'un double réservoir et le renforcement de la présence des services de sécurité sur les points de vente. Des instructions ont également été données afin de limiter l'approvisionnement des véhicules à raison de 23 litres d'essence pour les voitures légères et de 145 litres de gasoil pour les véhicules poids lourds. D'autre part, les forces de l'armée nationale populaire avaient été mobilisées tout au long de nos frontières. Ces efforts n'ont pas été vains. La valeur globale des produits de contrebande saisis en Algérie entre janvier et juin 2014 est estimée à 1,23 milliards de dinars.