Déclaration ■ Dans le cadre d'une série de rencontres de concertation lancées, avec la classe politique, en prévision de la tenue de la Conférence nationale du consensus, le Front des forces socialistes (FFS) était hier chez le RND et le FLN. Les délégations du RND et du FFS étaient conduites respectivement par le secrétaire général du RND, Abdelkader Bensalah, et le premier secrétaire national du FFS, Mohamed Nebbou. Dans une déclaration à la presse à l'issue de la rencontre, le membre de l'instance présidentielle du FFS, Ali Laskri a affirmé qu'un débat «approfondi et global» avait porté sur la situation du pays et les solutions proposées par sa formation. Il a ajouté que la rencontre «en elle même est une première et nous souhaitons qu'elle soit suivie par d'autres rencontres pour approfondir le débat, en vue de parvenir ensemble aux solutions adéquates» aux problèmes que rencontre le pays. M. Laskri a affirmé que sa formation insistait «depuis la tenue de son 5e congrès sur la nécessité de reconstruire le consensus national que nous avons proposé à la direction du RND et la concertation se poursuit avec les autres partis et les personnalités nationales connues et les représentants de la société civile». La porte-parole officielle du RND, Nouara Saâdia Djaâfar, a souligné que la rencontre avait constitué une occasion pour les deux parties de partager leurs idées et opinions «dans le respect total», soulignant «l'importance pour la classe politique de tenir des rencontres et de débattre de questions qui intéressent notre société et notre pays». Une rencontre similaire a regroupé les délégations des directions du parti du Front de libération nationale (FLN) et du FFS. Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a rencontré M. Mohand-Amokrane Cherifi, membre de l'instance présidentielle du Front des forces socialistes (FFS), à la demande de ce dernier. Lors de cette rencontre à laquelle a assisté la presse, M. Cherifi a souligné que la rencontre «indispensable» à l'heure actuelle, permettra aux partis politiques qui y participeront d'examiner nombre de questions politiques, économiques, sociales et sécuritaires, notamment à la lumière «des dangers qui guettent l'Algérie à ses frontières». M. Saâdani a estimé dans une intervention en présence des membres des bureaux des deux partis : «Nous avons besoin l'un de l'autre, car des dangers guettent l'Algérie au niveau des frontières», rappelant que M. Aït Ahmed «a été le premier à avoir mis en garde» contre ces menaces.