La police britannique a déjà déjoué «quatre ou cinq complots terro-ristes» en 2014, contre un seul en moyenne les années précédentes. «Ces dernières années, la moyenne était d'un (complot) par an, cette année on en est à quatre ou cinq», a déclaré hier, dimanche, le patron de Scotland Yard, en amont d'une campagne de sensibilisation du public à la BBC. Selon le responsable du contre-terrorisme de Scotland Yard, la Grande-Bretagne a procédé en 2014 à 271 arrestations dans le cadre de la lutte antiterroriste. Jeudi dernier, trois hommes soupçonnés de préparer des «actes terroristes» ont été inculpés. Afghanistan : carnage dans un stade Une cinquantaine de personnes ont péri hier, dimanche, au cours d'un match de volley-ball dans l'est de l'Afghanistan, dans l'un des attentats les plus meurtriers dans le pays ces dernières années, au moment où les troupes de combat de l'OTAN se retirent. Selon le vice-gouverneur de la province de Paktika, Attaullah Fazli, «le kamikaze était sur une moto, il s'est fait exploser en plein match de volley-ball». Outre la cinquantaine de morts, une soixantaine de personnes ont été blessées. Parmi les victimes se trouvent des civils, dont de nombreux enfants, ainsi que des policiers. Irak : offensive L'armée irakienne a repris hier, dimanche, au groupe Etat islamique des secteurs proches de la frontière iranienne, une opération qui a fait au moins 20 morts parmi les combattants kurdes, ont annoncé des officiers. L'opération survient moins de dix jours après la reprise de la ville stratégique de Baïji (au nord de Baghdad) par les forces gouvernementales, qui ont également brisé le siège de la principale raffinerie du pays. Mais de vastes pans du territoire irakien, notamment les villes de Mossoul, Tikrit et Fallouja, sont toujours aux mains de l'EI. Kenya : opérations militaires Le gouvernement kényan a affirmé hier, dimanche, avoir mené des opérations militaires en Somalie contre les meurtriers de 28 passagers d'un bus au Kenya. Le vice-président a affirmé que les forces kényanes avaient tué 100 personnes, détruit quatre véhicules et «le camp d'où le crime a été planifié». Les shebab ont revendiqué l'assassinat de 28 passagers du bus, intercepté à l'aube, samedi, alors qu'il quittait Mandera pour Nairobi. Après avoir séparé les 60 passagers en deux groupes -musulmans et non-musulmans- le commando a exécuté froidement les hommes et femmes du second groupe d'une balle dans la tête.