Résumé de le 27e partie ■ Le surveillant général a mis fin à l'attroupement des profs et des élèves, mais pas au malaise que le jeune Fawzi a fait naître chez Sabah. La journée se passa sans problème. Sabah s'acquitta de son travail comme il se devait. Elle était étonnée que ce qu'elle avait vécu la veille soit vite oublié. Cela était certainement dû au fait que durant la matinée, Fawzi se soit approché d'elle pour lui parler gentiment comme si de rien n'était. Mais elle ignorait que son voyage pour l'Enfer avait bel et bien commencé et qu'elle ne pourrait pas l'interrompre. Ce jour-là, les cours de Sabah se terminèrent à 16h. Elle sortit avec le sentiment d'une journée bien remplie. Elle se rendit à une station de bus qui se trouvait à quelque cent cinquante mètres du lycée. Après moins de trente secondes d'attente, elle vit une belle voiture s'arrêter devant elle. Puis une voix et une tête qu'elle connaissait bien l'interpellèrent : — Mademoiselle, s'il s'il vous plaît, montez, je vous raccompagne chez vous. C'était Fawzi. Après une hésitation d'une fraction de seconde, la jeune enseignante accepta l'invitation. Dès que la portière fut refermée et que la voiture eut démarré, le jeune lycéen lui avoua : — Je vais vous raccompagner chez vous...mais auparavant j'aimerai vous demander de m'excuser pour ce qui s'est passé hier... — Il ne s'est rien passé hier, répondit sèchement Sabah pour couper court à un sujet de discussion qu'elle s'efforçait de vouloir refuser. Ce qui s'était passé faisait partie du passé, n'arrêtait-elle pas de se dire. — Je savais que le mardi vous terminez vos cours à 16h alors j'ai pris la décision de faire l'école buissonnière pour vous voir. J'ai raté les cours d'arabe et d'anglais. — Oh ! non...pourquoi rater vos cours ? — Il le fallait mademoiselle parce que je voulais vous parler à tout prix... et je ne peux pas attendre demain. Après ce qui s'est passé hier, je vous dois une explication claire et nette et dans les plus brefs délais. ( A suivre...)