Fin de cavale pour le terroriste Ali Smaïl dit Soheib. «Je marchais, muni de mon arme. Les militaires m'ont surpris. J'ai été ligoté (...). Je me suis toujours dit que je vais tirer», indiquait-il, face à la caméra d'Ennahar hier. Il a assuré n'avoir jamais «eu l'intention de descendre du maquis». Il a lancé un appel à ses acolytes, toujours au maquis, pour déposer les armes et réintégrer la société. «Je marchais et j'étais munis de mon arme. Les militaires m'ont surpris. Je me suis retrouvé ligoté (...). Je me suis toujours dit que je vais tirer» a-t-il raconté dans une vidéo circulant sur le Net revenant ainsi sur les circonstances de son arrestation. Soheib a également assuré n'avoir jamais «eu l'intention de descendre du maquis», avant de lancer un appel à ses acolytes toujours au maquis pour déposer les armes afin de réintégrer la société. Sa femme qui se tenait pas trop loin de lui, autour d'une même table dans ce qui paraît être un domicile, tenant un de ses enfants d'au moins une année dans ses bras, s'est quant à elle félicitée de la nouvelle vie qui vient de s'offrir à elle et à ses enfants. Le terroriste a été arrêté mercredi dernier, dans la localité d'El-Guerrouche (Jijel) et son arme de type Kalachnikov récupérée par des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), a indiqué hier vendredi, le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. Ali Ismaïl ayant rejoint les groupes terroristes fin novembre 1993, vivait en compagnie de sa famille, composée de sa femme et de ses cinq enfants dont l'aînée est âgée de 18 ans et la plus jeune d'un an, et qui se sont rendus après son arrestation avant-hier», a ajouté la même source, relevant que «sa famille souffrait de l'appartenance de leur père à un groupe terroriste et vivait dans des conditions pénibles, dépourvues des moindres nécessités de vie». «En effet, les enfants de ce terroriste ont été interdits de leurs droits civils, de l'éducation et des soins, isolés dans une montagne loin d'une vie normale, tels des otages victimes de l'ignorance, de l'extrémisme et de l'égoïsme de leur père», a poursuivi le communiqué du MDN. «Quant à la loi de réconciliation nationale, le terroriste a nié avoir pris connaissance de ses dispositions et a refusé de se rendre, malgré la reddition de plusieurs de ces compagnons terroristes qui ont bénéficié des dispositions de ladite loi», a souligné le MDN. «Le terroriste Ali Ismaïl a avoué avec amertume son regret d'avoir appartenu aux groupes terroristes et d'avoir gâché ses années parmi ces criminels, et a adressé un message aux résidus terroristes et à leurs familles afin de déposer leurs armes et de réintégrer la société». Enfin, le MDN a tenu à signaler qu'«aucune perte humaine n'a été enregistrée lors de l'arrestation de ce terroriste». R. N. / APS Jijel : un réseau de trafiquants d'armes démantelé Les éléments de la brigade de recherche et d'investigation (BRI) relevant de la sûreté de wilaya de Jijel ont mis fin aux activités d'un réseau de trafiquants d'armes et de munitions, a indiqué hier vendredi ce corps constitué. Agissant sur renseignement, les agents de la BRI ont procédé à l'arrestation de trois individus, âgés entre 32 et 60 ans qui se livraient à la vente illégale d'armes et de munitions. Lors de la perquisition du domicile de l'un d'eux, les policiers ont découvert un atelier de fabrication artisanale d'armes à feu et ont mis la main sur trois fusils de chasse de marque ainsi que sur une importante quantité de munitions (cartouches de calibre 12 et 16 mm, capsules, poudre noire) et divers équipements. Deux de ces individus ont été présentés devant la justice et écroués tandis que le troisième complice a été placé sous contrôle judiciaire.