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La dégringolade continue
Publié dans Info Soir le 07 - 02 - 2015

Historique ■ Créé en 1964, le dinar algérien était coté avec le franc jusqu'en 1973, 1 dinar pour 1 franc, et par rapport au dollar 5 dinars pour 1 dollar.
Depuis 1974, la valeur du dinar a été fixée suivant l'évolution d'un panier de 14 monnaies avec une dépréciation entre 1986/1990 de 4,82 à 12,191 (cours USD/DZD), de 150% suivie d'une seconde dépréciation, de l'ordre de 22% en 1991.
Le dinar plonge sur le marché informel. Une baisse liée à la conjoncture, mais aussi due également à des éléments structurels, qui traduisent le manque de confiance dans la monnaie algérienne. L'euro a dépassé, à la mi-juin, la barre des 160 dinars sur le marché informel algérien. C'est la première fois depuis la création de la monnaie européenne que le dinar atteint une telle parité, augmentant encore le fossé entre taux officiel et taux parallèle. Au square Port-Saïd, principal marché informel des devises à Alger, l'euro valait, en fin de semaine dernière, 160 dinars à l'achat, et 157 dinars à la vente. ``
Le dinar actuel est le lointain héritier du premier dinar frappé en 696 sous le règne du calife Abd al-Malik. Ce chef très puissant a étendu son règne de Damas (Syrie) jusqu'au Maghreb et frappé la monnaie en arabe. Dans tous ces territoires contrôlés par Abd al-Malik, la monnaie byzantine alors en circulation sera remplacée par le dinar. Cela explique également pourquoi la Tunisie, la Libye, l'Irak, la Jordanie, le Koweït et Bahrein ont également le dinar comme nom de leur monnaie nationale. Il existe beaucoup de pièces algériennes en circulation du fait de son assez faible taux de change avec les devises les plus fortes comme le dollar US ou l'euro. C'est pourquoi il existe des pièces assez hautes en valeur (jusqu'à 100 dinars). Pour définir la valeur du dinar, il existe trois fondamentaux. En fait, la Banque centrale l'a déjà expliqué à plusieurs reprises.
La valeur du dinar est déterminée en fonction du prix du pétrole -donc les réserves de change-, des dépenses publiques et du différentiel de productivité entre l'Algérie et ses principaux partenaires étrangers. Or, les trois indicateurs sont actuellement au rouge. Le prix du baril est au plus bas, à moins de 50 dollars. Il pourrait, selon les experts, continuer sa chute, ce qui va impacter nos réserves de change à terme. Les dépenses publiques vont atteindre un niveau record en 2015 et la productivité stagne quand elle ne recule pas. Selon nos informations, le FMI a répété récemment à l'Algérie que le dinar était surévalué d'au moins 20%. Un avis que partagent les autorités monétaires algériennes. Selon certains spécialistes, «la décision de déprécier brutalement la monnaie nationale n'est pas seulement technique ou économique. Elle est avant tout politique. Dans un pays où tous les voyants sont au rouge, une forte et brutale dépréciation du dinar pourrait coûter cher au pouvoir.»


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