Le poète et écrivain algérien, Malek Alloula, est décédé mardi soir à Berlin à l'âge de 77 ans, alors qu'il était en résidence d'écriture en Allemagne, a-t-on appris, mercredi, auprès de l'écrivain et sociologue Noureddine Saâdi, proche du défunt. Né le 13 novembre 1937à Oran, Malek Alloula sera inhumé vendredi dans sa ville natale près de la tombe de son défunt frère, le dramaturge et comédien Abdelkader Alloula, assassiné en 1994, conformément à sa volonté, a indiqué l'écrivain.Malek Alloula avait fait ses études de lettres modernes à la faculté d'Alger puis à Paris, il était écrivain, critique littéraire et poète, en plus d'avoir présidé une association destinée à promouvoir l'œuvre théâtrale de son frère. Il a également été l'époux de la romancière et académicienne Assia Djebar, disparue le 6 février 2015. En 1969, Malek Alloula avait pu-blié son premier recueil de poésie intitulé Villes, qui sera suivi de quatre autres œuvres poétiques et d'essais dont Les festins de l'exil en 2003. La dernière œuvre du défunt était un roman photo intitulé Paysage d'un retour publié en France en collaboration avec le photographe Pierre Clauss en 2010. La ministre de la Culture, Nadia Labidi, a rendu hommage au parcours créatif du poète et auteur algérien Malek Alloula, décédé mardi à Berlin (Allemagne) à l'âge de 77 ans. Dans un message de condoléances adressé mercredi à la famille du défunt, Mme Labidi a exprimé sa «profonde affliction» suite à la disparition de ce «grand nom de la culture et de la création qui a représenté l'Algérie et porté sa culture sous d'autres cieux en côtoyant d'autres cultures, civilisations et figures connues du monde de la culture». Le défunt était un «grand homme de lettres», a affirmé la ministre, ajoutant qu'il a laissé à son actif une «œuvre importante».