Résumé de la 9e partie ■ Pendant que Nadia discutait avec Yasmine dans la salle des profs, Rabah, le jeune prof dont elle est amoureuse entre. Nadia le regarda discrètement pendant quelques instants puis elle se dit qu'elle se faisait des illusions. Jamais elle ne pourrait lui plaire. Il était si grand...Il devait avoir au moins 1,90 m , brun et Dieu lui avait donné un charme dévastateur dont il ne devait pas avoir conscience puisqu'il était d'une grande timidité. D'ailleurs, on ne lui connaissait pas de petite amie. Nadia, elle, et elle l'ignorait probablement, était aussi d'une incroyable beauté. Mais elle était certaine d'avoir un «défaut» qui l'handicapait considérablement : sa petite taille (1,45m) qu'elle compensait avec des talons très hauts. Mais en réalité son grand «défaut» ( si on peut appeler cela un défaut) résidait ailleurs et elle ne s'en était jamais aperçue. C'est son regard. Elle a un regard qui force le respect. Un regard qui fait d'elle une personne que l'on juge vite inaccessible. Un regard qui fait que les élèves les plus turbulents avec les autres profs se montraient craintifs et dociles avec elle. De plus, quand on voit le visage toujours rayonnant de Nadia, on se dit qu'elle est comblée dans tous les domaines et qu'elle n'est pas demandeuse en matière d'affection....mais la réalité était en fait tout autre. La salle des profs se remplit progressivement et les deux jeunes femmes interrompirent leur discussion définitivement pour la journée. Nadia sortit pour se dégourdir un peu les jambes dans la cour et elle y trouva Farida en train de faire les cent pas. — Ah ! Farida, tu es là ? — Oui... Et depuis un bon moment... J'allais entrer dans la salle des profs mais comme j'ai vu que tu étais avec Yasmine à qui tu essayais de soutirer son grand secret, j'ai préféré rester dans la cour... Alors ? Elle t'a dit quelque chose ? — Bof.... Rien du tout... A part que son mari était amoureux d'elle et qu'il avait dû demander quatre ou cinq fois sa main avant qu'elle ne daigne l'accepter comme époux — Et tu l'as crue ? — Que veux-tu que je dise ? On voit tellement de choses illogiques de nos jours. —Tu veux me faire croire que tu l'as... crue ? Mais tu es folle Nadia... Attends... J'ai vu passer Fethi, le prof de maths... C'est quelqu'un qui est marié et qui n'est pas constipé comme les autres... Je l'ai vu entrer dans la salle des profs. Je vais l'appeler... — Tu vas l'appeler ? Pourquoi ? A suivre