Le poète et écrivain Malek Alloula, décédé mardi soir à Berlin à l'âge de 77 ans, a été inhumé samedi au cimetière de Aïn El Beida à Oran, en présence de nombreux intellectuels, de proches et d'amis. La dépouille de Malek Alloula a été rapatriée d'Allemagne samedi et accueillie à Oran en début d'après-midi. Le défunt a été inhumé peu avant la prière d'El Asr, aux côtés de sa grand-mère paternelle, née en 1885 et décédée en 1971. Nombre de proches et d'amis de Malek Alloula ont assisté à ces obsèques, dont notamment l'écrivain Benamar Mediène, la fille d'Assia Djebar (Djalila), le directeur du Théâtre régional Abdelkader Alloula d'Oran, Azri Ghaouti, président d'APC d'Oran, Noureddine Boukhatem, en plus de nombreux universitaires. Malek Alloula est décédé mardi dernier, alors qu'il était en résidence d'écriture en Allemagne. Il avait fait ses études de lettres modernes à la faculté d'Alger, puis à Paris. Ecrivain, critique littéraire et poète, il a présidé une association dédiée à la promotion de l'œuvre théâtrale de son frère, le dramaturge Abdelkader Alloula, assassiné en 1994. Il a également été l'époux de la romancière et académicienne Assia Djebar, disparue le 6 février 2015. En 1969, Malek Alloula avait publié son premier recueil de poésie intitulé Villes, qui sera suivi de quatre autres oeuvres poétiques et essais dont Les festins de l'exil en 2003. La dernière œuvre du défunt était un roman photo intitulé Paysage d'un retour, publié en France en collaboration avec le photographe Pierre Clauss en 2010.