Résumé de la 14e partie ■ Fethi entame des explications pas du tout convaincantes sur l'attirance dans les couples. Nadia et Farida sont très attentives. L'entente dans un couple est très importante, opina Farida. Et Nadia de renchérir sans réfléchir : — Et Rabah ? — Le prof de sciences naturelles ? — Oui. — Qu'est-ce qu'il a ? Nadia pour la première fois depuis cinq ans, depuis que son regard s'est posé sur Rabah, s'apprêtait à parler de lui. Elle hésita un moment puis, prit son courage à deux mains et demanda : — Il est toujours célibataire, non ? — Oui, il est toujours célibataire, fit Fethi. — Il préfère les femmes grandes comme lui ou les petites ? — Ah ! Voilà une question très intéressante ! s'exclama Fethi à haute voix, ce qui effraya Nadia. Et elle est d'autant plus intéressante que Rabah vient d'arriver. Tu n'as qu'à lui poser la question, Nadia ! Il pourra te répondre, sans aucun doute, mieux que moi ! Nadia se retourna et vit que Rabah venait effectivement d'arriver. Il n'avait pas son gros cartable en cuir rouge mais juste le registre où il inscrivait les notes et les moyennes des élèves. Il devait avoir un conseil de classe. Nadia rougit de la tête aux orteils. Et Fethi en rajouta : — Ah ! Rabah ! Tu vivras longtemps ! Nadia vient de parler de toi ! Rabah regarda tour à tour Fethi, Nadia et Farida. — Mademoiselle Nadia vient de parler de moi ? Nadia, après avoir rougi intensément était maintenant devenue pâle et tout son corps tremblait comme une feuille au milieu d'une salve de coups de vent. Malgré cela, elle prit son courage à deux mains et tenta de s'extirper de cette pénible situation. — Nous étions en train de parler des professeurs qui ont plusieurs classes et qui ne sont jamais débordés. Et je leur ai dit que parmi ces professeurs, il y avait M.Rabah... — Oh ! Si, il m'arrive parfois d'être débordé. De manière générale, j'ai appris à mes élèves à donner des copies propres et lisibles ce qui rend la correction rapide. Je leur ai appris aussi à aller droit au but. Ce sont les copies qui nous font perdre du temps lorsqu'elles sont dans un état lamentables et que nous soyons obligés de déchiffrer leur contenu. Mais rassurez-vous ma correction n'est pas expéditive. — Mais je n'en doute pas, M.Rabah, répondit Nadia qui priait pour que ses deux collègues ne lui disent pas qu'elle avait parlé de lui sur un tout autre sujet. A suivre