Des années durant, des compétences pour mener des travaux de cette envergure ont manqué pour mener à bien, ce type de restaurations et réhabilitations. Cela a porté un lourd préjudice à tout un patrimoine. En effet, outre les ksour d'El-Menea, Métlili, Berriane, Guerrara et Ghardaïa, des monuments hydrauliques ancestraux attendent d'être remis en état bien que leur dégradation est des plus avancées. Ce patrimoine parsemé de témoignages, qui évoquent tout le géni architectural ancestral, doit en effet être réhabilité par des spécialistes en architecture patrimoniale, conformément aux dispositions énoncées par la Charte d'Athènes en matière de préservation de l'authenticité et de la qualité de la restauration d'un bien culturel, souligne-t-on- du côté du département de la culture. Pourtant ces projets de restauration et de conservation du patrimoine revêtent une importance capitale pour le développement de la wilaya de Ghardaïa, qui repose avant tout sur ses potentialités architecturales culturelles et touristiques, selon les acteurs locaux. Patrimoine saisissant, ensembles urbains et sociaux homogènes, les ksour de Ghardaïa, du vieux Metlili et du vieux El-Menea ne cessent d'attirer les urbanistes et architectes. En attendant que le ksar de Menea suive les pas du ksar de Béni-Izguene, un espace merveilleusement conservé, aujourd'hui classé par l'Unesco patrimoine mondial de l'humanité.