Secousses ■ Une dense activité sismique est constatée ces derniers jours dans certaines localités du pays, où la terre ne cesse de trembler. Les spécialistes diront que c'est là une activité sismique normale. Pour le citoyen, ces se-cousses à répétition n'augurent rien de bon au vu des mouvements de panique qui les ont suivies. Une secousse tellurique d'une magnitude 3,4 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée en effet, hier,à 23h50 dans la wilaya de Batna, a indiqué le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique. L'épicentre de la secousse a été localisé à 22 kilomètres au nord-ouest de Merouana (Batna). Dans la même wilaya, un tremblement de terre de 4,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter avait été enregistré la veille, soit dimanche dernier, à 12h22 (heure locale) L'épicentre de la secousse a été loca-lisé presque au même endroit. Fort heureusement aucune perte en vies humaines n'est à déplorer. «Toutes les unités de la Protection civile de la région de Merouana ont procédé, immédiatement après ce séisme, à des sorties sur le terrain et aucun appel faisant état d'un quelconque dégât n'a été émis par les citoyens», a assuré le chargé de communication à la direction de wilaya de la Protection civile, Zoher Nekaa. Dans la wilaya de Blida, à Hamam Melouane, où les populations semblent «s'habituer» à ce phénomène naturel, une se-cousse d'une magnitude 4,1 sur l'échelle de Richter a été enregistrée hier à 12h13. Elle a été suivie d'une réplique de 3,7 degrés à 12h37. Là, aussi, plus de peur que de mal, puisque aucune perte humaine ni dégât matériel n'ont été enregistrés. Quelques jours auparavant, vendredi dernier, un tremblement de terre d'une magnitude de 3,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré à 22h 42 dans la wilaya de Biskra, L'épicentre de la secousse a été localisé à 20 km au nord-est d'Eddissa. Jeudi 12 mars, un tremblement de terre d'une magnitude de 3,2 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré dans la wilaya de Djelfa. L'épicentre de la se-cousse a été localisé à 5 km à l'est de la loca-lité de Charef. Selon les experts, l'Algérie fait face à une multitude de risques majeurs, les tremblements de terre entre autres. Et seul le strict respect» des normes parasismiques et l'expertise du vieux bâti, en particulier, sont à même de nous permettre de vivre en sécurité. Les experts, ne cessent dans ce contexte, de pointer du doigt les promoteurs privés, qui trichent dans les constructions, citant à titre d'exemple les dégâts occasionnés à Boumerdès lors du tremblement de terre de 2003 et qui a vu des immeubles et des constructions s'effondrer comme des châteaux de cartes.